En initiant des journées pédagogiques les 30 mars et 01 avril 2014 à la Faculté des Sciences et Technologies de l’Education et de la Formation (Fastef), l’Association des professeurs d’allemand du Sénégal (Apas) entend donner l’occasion aux acteurs de cette langue de revisiter les apprentissages et les évaluations. Ceci pour une amélioration des pratiques pédagogiques sur les processus d’apprentissage dans le moyen-secondaire.
Il est établi que les professeurs de la langue allemande ont d’énormes difficultés sur les apprentissages et les évaluations en allemand dans les établissements secondaires. C’est pourquoi la situation mérite de poser le débat pour lui trouver la solution la plus idoine. L’évaluation, dans ce cas de figure revêt une importance capitale pour ressortir les facteurs bloquants des acquisitions de connaissances minimales en langue allemande. Ceci pour donner aux apprenants quelque chose de plus digeste. C’est dans cette perspective que l’Association des professeurs d’allemand du Sénégal (Apas) a initié des journées pédagogiques de cette langue du 30 mars au 01 avril 2014 à la Fastef.
Cette rencontre, à travers des ateliers organisés, est une opportunité pour les acteurs de dégager des mécanismes pouvant aboutir à l’amélioration de la qualité de l’enseignement de l’Allemand et de se conformer aux nouvelles exigences de l’Approche par les compétences.
Relevant des réussites à tous égards exemplaires de leurs étudiants, Maguèye Kassé a laissé entendre que « ceci ne peut cependant pas cacher également beaucoup d’insuffisances en termes de connaissances précises de la langue, de compétences linguistiques indispensables, que nous sommes chargés d’aider à corriger ».
Pour l’Inspecteur général de l’Education nationale, ces insuffisances notées dans les actes d’apprentissage relèvent de « l’absence d’encadrement continu, d’un suivi efficace, en particulier pour ceux et celles des enseignants qui se trouvent loin des grands centres où l’information et l’échange pédagogiques sont plus nets et à portée plus immédiate, de la disponibilité de manuels d’enseignements certifiés par les autorités compétentes ».
Constatant pour le regretter ces manquements avec l’absence de mesures de correction du ministère de l’Education nationale, le professeur titulaire de l’Université de Dakar prône le renforcement de partenariat avec des structures, notamment l’Institut Goethe.
Une manière, selon lui, d’orienter les moyens de cette coopération de manière optimale, réellement participative (…) pour une grande utilité pratique ».
Toujours est-il qu’il incite ainsi les autorités à intégrer « ces constats dans nos programmes d’enseignement universitaire qui peuvent les favoriser avec la Réforme LMD et les parcours qu’elle offre ».
En attendant les conclusions de ces journées, des experts à travers des ateliers de formation pratique insisteront sur l’élaboration et l’amélioration des pratiques pédagogiques sur les processus d’apprentissage, tels que l’enseignement orienté vers l’action, la pédagogie (…) et la compréhension et l’expression orale.
