Le procès de 32 présumés djihadistes sénégalais accusés de terrorisme a été renvoyé au 14 février prochain, après son ouverture mercredi devant la chambre criminelle spéciale du tribunal de Dakar, a constaté Xinhua.
Le juge a prononcé le renvoi pour "permettre aux avocats de pouvoir défendre valablement leurs clients et au tribunal de mieux étudier" les dossiers.
Le procès va se tenir en audience continu, a précisé le juge.
Les présumés djihadistes dont trois femmes, sont poursuivis devant la Chambre criminelle pour "association de malfaiteurs en relation avec le terrorisme, apologie du terrorisme, financement de terrorisme, blanchiment de capitaux dans le cadre d’activités terroristes en bandes organisées et complicités".
La plupart des accusés ont été arrêtés entre 2015 et 2017 au Sénégal et dans les pays de la sous-région (Mauritanie et Niger) en liaison avec l’affaire de l’imam Ndao, soupçonné d’appartenir à un réseau lié à Boko Haram et en détention depuis plus de deux ans.
Pays à 95% musulmans, le Sénégal n’a pas encore connu d’attaque terroriste, mais en 2016, un imam, enseignant d’histoire, a été condamné pour apologie du terrorisme.
La même année, l’Assemblée nationale sénégalaise a adopté deux lois modifiant le Code pénal et le Code de procédure pénale pour renforcer son arsenal juridique dans la lutte contre le terrorisme. Fi