Le ministère des Sports n’est pas disposé à donner une suite favorable à la requête du collectif de judo qui a menacé de monter une fédération-bis si le ministère tient l’assemblée générale ordinaire élective d’une nouvelle fédération. Par la voie de son conseiller technique Mbaye Jacques Diop, la tutelle a fustigé la démarche dudit collectif. Elle affirme que l’assemblée générale extraordinaire du samedi 22 mars 2014 s’est déroulée dans les meilleures conditions et ne cédera pas « à la pression ni à au chantage ».
Le ministère des sports n’entend pas répondre à la sollicitation du collectif des clubs de judo en invalidant l’assemblée générale extraordinaire du samedi 22 mars 2014 sanctionnée par l’adoption des textes.
Au contraire, dans le communiqué envoyé hier, lundi 31mars, le ministre des sports, par la voie de son conseiller technique Mbaye Jacques Diop, a réagi pour «recadrer» le collectif des clubs de judo et dénoncer les prétentions qu’il a exposées lors de sa dernière sortie. « Le Ministère des Sports et de la Vie Associative ne cédera pas à la pression ni à au chantage. En plus, il ne se laissera nullement intimider par des gens véreux mus que pas des intérêts personnels. Force restera à la loi pour le bon fonctionnement des instances fédérales», dénonce le conseiller technique du ministre.
Lors de son point de presse tenu le 22 mars dernier, le dit collectif avait relevé l’illégalité de l’assemblée générale extraordinaire en dénonçant les irrégularités dans la procédure d’adoption de textes et l’existence m réelle de certains clubs qui ont adoptés les textes.
Il n’avait pas d’ailleurs manqué de prévenir la tutelle en menaçant de monter une Fédération-bis si le ministre des sports Mbagnick Ndiaye décidait, avec des textes rejetés par le Collectif, de tenir l’Assemblée générale constitutive d’ une nouvelle Fédération.
« Ce collectif au nombre 11 clubs a été battu à plate couture lors du vote de l’adoption des textes sur les 41 présents, au cours de l’assemblée générale extraordinaire du samedi 22 mars 2014 au Dojo Maitre Amara Dabo. Ces derniers qui ne veulent pas quitter la scène et encore moins rentrer dans les rangs s’entêtent à vouloir défier l’autorité. Répudié par la majorité écrasante du judo, qui a dévoilé ses ambitions pour relancer la discipline, lors de l’assemblée générale extraordinaire, le collectif derrière qui se cache, l’humilié est bien décidé à tenir tête et à imposer ses vues malgré les deux retraits de délégations dont il a fait l’objet », répond Mbaye Jacques Diop
Ce dernier qui a qualifié le collectif d’« l’informel », souligne qu’il reste « minoritaire », si on tient compte du nombre de clubs qui a refusé de valider les textes. « 11 sur les 71 clubs affiliés que comptent le comité de normalisation », précise-t-il. L’agent du ministre des sports, rappelle que les agissements de la défunte fédération «avait réussi à disloquer la famille du judo ». Il soutient que la mise en place d’une fédération bis serait une manière de « bloquer le bon fonctionnement de la discipline et de remettre en cause les efforts immenses déployés par le Comité de Normalisation depuis son installation ».
« Les textes qui dataient de 1961 ont fait leur toilette et envoyés à tous les clubs de judo. C’est l’occasion de féliciter le Comité de Normalisation du Judo Sénégalais (CNJS).Ce collectif d’opportunistes et de dirigeants sans clubs devraient rentrer dans les rangs et se battre pour revenir dans l’instance », a-t-il poursuivi.