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Moustapha Diakhaté décrète à la place de tous les autres 149 députés : «Il n’est pas envisageable que la déprisonnisation et la dépénalisation puissent être adoptées»
Publié le mardi 1 avril 2014   |  Actusen.com




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Si ce n’est pas un acharnement sur fond d’idées arrêtées et préconçues, ça y ressemble fort, et pour cause. Alors que le projet de Loi portant sur le nouveau Code de la presse tarde toujours d’être examiné par les députés, en dépit des promesses du président de la République, voilà que le président du Groupe parlementaire de «Benno Bokk Yakaar » continue d’accabler de ses sarcasmes le texte en question. Et la dernière sortie au vitriol contre ce projet de Loi que l’ex-libéral devenu marron-beige a faite est contenue dans un communiqué parvenu à notre Rédaction.

cet effet, dans un discours va-t-en-guerre et sur un ton qui ne trompe pas, Moustapha Diakhaté a pris sa plume, pour déclarer à qui veut l’entendre qu’il «n’est donc pas envisageable que la déprisonnisation et la dépénalisation puissent être adoptées». En d’autres termes, Moustapha Diakhaté a déjà voter en lieu et place de tous les 149 députés restants de l’Assemblée nationale.

Selon lui, «la dépénalisation, la déprisonisation ne sauraient être envisageables pour la diffamation, l’injure, les fausses informations, les outrages, la discrimination raciale, haine religieuse ou ethnique par voie de presse». Au motif que, dit-il, d’une part, «enlever le caractère pénal à toutes ces infractions, au bénéfice des seuls journalistes au sens du Synpics, de la Fij et de la Faj reviendrait à engendrer d’inacceptables inégalités des citoyennes et des citoyens devant la loi ».

De l’autre, écrit Moustapha Diakhaté, voter la dépénalisation, la déprisonnisation c’est remettre dangereusement en cause les principes de la généralité et de l’impersonnalité de la loi». Si Moustapha Diakhaté parle et décide, au nom de tous les députés de l’Hémicycle, au point de décréter la mort avant le jour J (vote de la Loi), il n’y a plus de doute : le Sénégal est mal, très mal barré. Pour rappel, cette sortie de Diakhaté survient quelques heures seulement après que les professionnels viennent de boucler un Atelier de deux jours consacré à la relecture du nouveau Code de la presse.

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