La visite du Cheikh ben Hamad al-Thani à Dakar, prévue jeudi, s'inscrit dans le cadre d'une tournée ouest-africaine qui intervient six mois après la rupture des relations diplomatiques entre Doha et l'Arabie Saoudite.
C’est une visite loin d’être anodine. Le 5 juin dernier, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, Bahreïn et l’Égypte décidaient de rompre brusquement leurs relations diplomatiques avec le Qatar et de lui imposer un embargo, l’accusant de soutenir des groupes extrémistes, ce que Doha dément, et de se rapprocher de l’Iran, le grand rival régional de Ryad.
Dans le sillage du pouvoir saoudien, la Mauritanie avait à son tour annoncé la rupture de ses relations avec Doha. Libreville avait condamné « les agissements récurrents du Qatar en faveur du terrorisme ». Le Niger, le Tchad et le Sénégal, où l’émir du Qatar doit donc donc se rendre jeudi, avaient eux choisi de rappeler leur ambassadeurs.
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