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Sénégal : Le Parti socialiste revisite l’héritage politique de l’ancien président Senghor dans la division
Publié le jeudi 21 decembre 2017  |  Xinhua
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© Primature par A.SECK
La coalition Benno Bokk Yaakaar démarre sa camapagne à Touba et Mabcké
Touba, Mbacké, le 11 juillet 2017 - La mouvance présidentielle a démarré sa campagne pour les élections législatives par les étapes de Touba et de Mbacké. La tête de liste nationale Mouhammed Boun Abdallah Dionne a, avant d`animer un meeting politique à Mbacké, rendu visite aux autorités religieuses de Touba. Photo: Ousmane Tanor Dieng, président du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct)




Mercredi, le Parti socialiste (PS) revisite, dans la division, l'héritage politique du premier président sénégalais, Léopold Sédar Senghor (1960-1981), à l'occasion du 16ème anniversaire de la disparition de l'un des fondateurs de cette formation politique membre de la mouvance présidentielle.

Le secrétaire général du PS, Ousmane Tanor Dieng et ses partisans ont organisé ce mercredi une "Journée de souvenir", marquée par le dépôt d'une gerbe de fleurs sur la tombe du défunt au cimetière de Bel Air à Dakar et la participation à une messe d'anniversaire.

Selon un communiqué du Secrétariat exécutif national (SEN) du PS "cette 16ème édition donnera aussi l'opportunité aux militants et responsables du Parti socialiste, de revisiter l'œuvre et la pensée du président Senghor à travers la tenue d'un colloque" le même jour.

Léopold Sédar Senghor a été le premier président du Sénégal en 1960, une fonction qu'il a occupé jusqu'à sa démission en 1981. Il a instauré en 1976 le multipartisme limité à trois courants de pensée : socialiste, communiste ou marxiste-léniniste et libéral.

Mais les socialistes célèbrent cette "Journée de souvenir" dans une crise profonde, sur fond de rivalités entre le secrétaire général Ousmane Tanor Dieng et le maire de Dakar, Khalifa Sall, en détention préventive depuis le 7 mars dernier, pour des malversations présumées portant sur 1,8 milliard de francs CFA.

Ancien membre de la coalition au pouvoir Benno Bokk Yakaar (BBY), le maire socialiste de Dakar s'est progressivement démarqué de cette alliance et du Parti socialiste, au point que les observateurs lui prêtent des ambitions présidentielles

Les militants socialistes proches de Khalifa Sall, considérés comme des "frondeurs" ne cessent de poser des actes de défiance à l'encontre du Secrétariat exécutif national (SEN) du PS. Ils ont d'ailleurs démarré la vente des cartes de membres de leur camp samedi dernier à Kaolack (centre du pays) sans l'aval de la direction du parti.

De son côté, l'ancienne responsable socialiste, Aïssata Tall Sall, a fondé son propre Mouvement politique "Osez l'avenir" et a été élue députée lors des élections législatives du 30 juillet dernier remportées par la majorité présidentielle.

Pour sa part, la direction du parti, au cours d'une rencontre du Secrétariat exécutif national tenue vendredi dernier, s'est prononcé en faveur de l'exclusion de Khalifa Sall et de ses partisans de cette formation politique en janvier 2017.

Le porte-parole du PS, Abdoulaye Wilane, a précisé qu'il est reproché aux "frondeurs" d'avoir posé des actes de violence graves, d'indiscipline caractérisée, de refus systématique de respecter les dispositions statutaires et réglementaires du parti.

Les partisans de Khalifa Sall ont déjà porté plainte contre le secrétaire général, Ousmane Tanor Dieng, pour violation des textes du parti et ont par la même occasion réclamé la tenue d'un congrès en janvier 2018. F
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