Trois postulants sont en lice pour le fauteuil de président de la Fédération sénégalaise d’Athlétisme (FSA) qui sera attribué, lors de l’assemblée générale élective de l’instance prévue samedi à Dakar.
Les postulants sont les anciens athlètes El Hadj Amadou Dia Bâ et Cheikh Tidiane Boye, et le dirigeant Sara Oualy.
Seul athlète médaillé olympique du Sénégal (argent au 400m haies en 1988), Dia Bâ dirige également le Centre régional de développement de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) depuis plus de quinze ans.
Sa candidature est portée par le « Collectif pour la relance de l’athlétisme », un cadre regroupant les différentes composantes de la discipline sportive (athlètes, anciens athlètes, techniciens, administratifs, …), dont notamment l’ancienne championne du monde, Amy Mbacké Thiam.
Cheikh Tidiane Boye est également un ancien athlète. Double champion du monde militaire du demi-fond et plusieurs fois finaliste aux Championnats d’Afrique, il s’est reconverti dans le management et consulting sportif.
Etabli en France, Boye est très bien introduit dans le milieu de l’athlétisme français et européen.
Enfin, Sara Oualy, lui, contrairement à ses deux challengers, n’a pas fait une carrière d’athlète. C’est un dirigeant qui a blanchi sous le harnais.
Officier des Douanes sénégalaises dont il est le responsable de la section athlétisme, il est vice-président de la FSA depuis huit ans.
Naguère performant, la première discipline olympique est dans le creux de la vague depuis quelques années.
Incapable de qualifier des athlètes sur les pistes ou autres sautoirs, il est désormais abonné aux « wild cards » (cartes d’invitation) pour participer aux Championnats du monde et aux Jeux olympiques.