« On nous parle de question de procédure, mais ce qui est clair, c’est que maintenant, le procès est ouvert. Avec une solide violation des droits de Khalifa Sall. Il y a eu une volonté clairement affichée de tout faire pour empêcher la candidature de Khalifa Ababacar Sall et surtout de faire en sorte qu’il ne puisse être dans la course » a déploré Thierno Bocoum. Poursuivant, il dira que « c’est avec beaucoup de regret que nous constatons au Sénégal aujourd’hui que nous avons un président de la République élu au suffrage universel pour rendre compte au peuple. Mais au cours de son mandat il décide de qui va être son adversaire et de qui va voter parce qu’actuellement beaucoup de sénégalais qui n’ont pas reçu leur carte d’électeur ».
C’est d’ailleurs dit-il dans cette dynamique que s’inscrit le procès de Khalifa Sall. « On a violé tous ses droits depuis le début et on veut le juger le condamner et l’éliminer indirectement » a renseigné Thierno Bocoum