Le plan Sénégal émergent a été établi en grande cérémonial. Quelques fois désavoué, le PSE a fini par s’imposer, Macky Sall et Cie avaient fini de gagner la bataille de la communication et les sénégalais, sans choix, ou, par pur optimisme, avaient fini par consentir à la cause. Le plan était donc un programme qui, paraissait comme une bouée de sauvetage devant sortir les populations du gouffre dans lequel elles étaient. Avec le temps et par une mauvaise communication il se murmure dans les rangs même du parti pour ne pas dire la coalition Benno Bokk Yakar que ce n’était donc que du saupoudrage…
En effet avec le plan stratégique pour l’élection de Macky Sall en 2019 ( PSE/ MACKY 2019) les cœurs deviennent clairs en lançant ce programme avec lequel ils disent vouloir offrir au chef de l’Etat un second mandat dès le premier tour en 2019. Thérèse Faye Diouf et Cie ont vendu la mèche. Ce plan n’était plus qu’une manière pour l’alliance pour la république et alliés de gagner un second mandat. Le PSE n’a été qu’une ruse, une simple stratégie pour demeurer là.
Quand on joue avec les mots on risque de tomber dans les maux, les mots sont magiques mais invoquent parfois le diable, donc les maux. IL en est de même pour les sigles qui représentent des programmes de développement d’un gouvernement bien donné. Au Sénégal la situation est revenue à plusieurs reprises. L’homonymie peut renvoyer à un simple hasard mais parfois, elle est blessante.
Avec l’ancien président de la République Me Abdoulaye Wade des souvenirs comme ça, reviennent à tout vent. Par exemple ‘’Bawnane’’ qui signifie ‘’ Quête de l’eau à été assimilé à ‘’Walagane’’ qui veut dire inondation. Un phénomène qui en a fait baver à une grande partie de Dakar et de sa banlieue. Même certaines régions ont eu leur part de souffrances avec les eaux stagnantes.