Suite à la sortie d’Abdou Ndéné Sall, Ministre délégué auprès du ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du désenclavement, aujourd’hui, sur les ondes d’une radio de la place, admettant que Ousmane Sonko avais raison sur le financement du TER. Le leader du Pastef a réagi. Selon le parlementaire, le ministre délégué avance un montant de 800 milliards au lieu des 568 milliards annoncés jusqu’à présent par le Président de la République et son gouvernement.
« Cet aveu est un pas vers la vérité, mais n’éteint pas le débat, le montant de 800 milliards ne couvre que les 38km de la première phase portant sur la distance Dakar-Diamniadio. Ils n’intègrent pas la seconde phase allant de Diamniadio à Diass sur une distance de 17km. Je vous laisse faire le calcul », martèle Ousmane Sonko.
D’après lui, il ne couvre pas le coût des travaux conditionnels assujettis à la notification de la disponibilité des crédits aux entrepreneurs, ni le coût de l’étude d’impact environnemental et social, prévue dans le rapport de la BAD, pour évaluer les autres conséquences du projet de nature sociale et économique, tels que la sécurité des populations et la perturbation des échanges entre communes qu’entraînera la construction de murs de clôture le long des voies.
« Au delà, cet aveu sonne grave quant à la crédibilité et la sincérité du budget, car jusqu’à présent, c’est le montant de 568 milliards qui est inscrit dans le budget et sur le Plan Triennal d’investissement Public 2018-2020 », laisse-t-il entendre.