Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aDakar.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Libye: 2500 jeunes sénégalais déjà rapatriés, selon le Premier ministre
Publié le mercredi 6 decembre 2017  |  Agence de Presse Sénégalaise
Déclaration
© aDakar.com par SB
Déclaration de politique générale du Premier ministre
Dakar, le 5 décembre 2017 - Le Premier ministre du Sénégal a fait sa déclaration de politique générale devant les parlementaires à l`Assemblée nationale. Mahammed Boun Abdallah Dionne a été reconduit à la tête du gouvernement après les élections législatives du 30 juillet dernier.




Le Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne, a révélé mardi que 2500 jeunes migrants sénégalais ont été rapatriés récemment de la Libye, un pays où une vente de migrants comme esclaves a été filmée ces derniers temps par la télévision américaine CNN.

"On a déjà ramené ici 2500 jeunes sénégalais sans que personne ne le sache par respect de leurs droits’’, a-t-il dit lors des débats qui ont suivi sa déclaration de politique générale. Il a signalé en outre que pas plus tard que lundi, un avion en provenance de la Libye a ramené 163 migrants sénégalais.

Il a affirmé que ces jeunes, qui ont tous reçu un chèque da la part de l’Etat du Sénégal, font aussi l’objet d’un suivi rigoureux par le biais d’une commission instituée à cet effet pour déterminer s’ils étaient ou non, durant leur périple, liés à des structures terroristes.

‘’C’est un problème qui est en train d’être réglé en toute discrétion et humanisme’’, a rassuré le Premier ministre, qui précise par ailleurs que l’Etat du Sénégal avait pris les devants pour régler ce problème bien avant sa médiatisation.

‘’Sur instruction du président de la République, nous n’avons pas attendu que ce qui se passe en Libye soit connu du grand public pour réagir, car nous savions ce qui se passait en Libye et pourquoi’’.

Il a affirmé que le Sénégal réagira à chaque fois que des Sénégalais, où qu’ils se trouvent dans le monde, en auront le besoins. "Pour cela, nous n’attendons pas la CEDEAO, car c’est le temps de l’action’’, a-t-il martelé.
Commentaires

Dans le dossier

Société 2017
Sondage
Nous suivre

Nos réseaux sociaux


Comment