Par rapport aux problèmes du baccalauréat, avec les fuites notées lors des derniers examens, des députés ont même prôné sa suppression, car, à leur avis, le sésame ne constitue plus un critère de performance. A la place, ils ont proposé un système de contrôle continu informatisé de la seconde à la terminale que le département doit prendre en compte dans son organisation. Le député Moustapha Guirassy a soutenu qu’il faut mettre en place une logique de contrôle continue des apprenants pour plus de performances, même s’il faut aller vers la suppression du baccalauréat qui ne permet plus de quantifier ce dont on a envie de mesurer chez l’élève.
Sur ce, le ministre de l’Enseignement supérieur a fait savoir qu’un atelier est prévu, les 7, 8 et 9 décembre 2017 à Saint-Louis, autour de l’organisation du baccalauréat.car « nous sommes dans une situation nouvelle et compliquée avec les Tic », a-t-il reconnu. Sur les fuites au baccalauréat, Mary Teuw Niane a martelé qu’une plainte contre X a été déposée et des personnes ont été interpellées. Pour une meilleure organisation du baccalauréat, tout porte à croire que l’Office du Bac sera réformé.
« L’Office du Bac, tel qu’il est aujourd’hui, est dépassé. Il faut une entité autre, car avant, l’Office, c’était pour une seule université. Maintenant nous en sommes à 8, et cela va augmenter. Il nous faut aller vers la création d’un Office national du baccalauréat. L’atelier va nous éclairer sur sa création prochaine », a indiqué le ministre, révélant qu’ils ont envoyé une mission au Bénin et au Tchad, deux pays qui ont chacun un Office national du Bac.
O.KANDE