Ouagadougou (Burkina Faso) – Le directeur général de l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS) a invité jeudi les communicateurs en santé, à ‘’mieux s’engager dans la résolution des questions de santé, en travaillant à faire connaître les activités de l’organisation régionale’’.
"Votre rôle est important. L’OOAS compte sur chacun de vous dans les positions que vous occupez dans votre pays pour travailler avec les autres afin de faire connaître les activités de santé de l’institution’’, a dit Dr Xavier Crespin à la clôture jeudi, à Ouagadougou, de la 3ème rencontre du Réseau des communicateurs en santé de la CEDEAO.
"Il faut faire le travail pour lequel vous avez été choisis pour prendre part à cette rencontre dans une démarche dynamique, pour éviter d’installer la routine’’, a-t-il dit à l’endroit des participants constitués des conseillers en communication des ministères de la Santé des pays de la CEDEAO et de journalistes en santé.
Il a ainsi invité chacun à s’investir dans des activités dans son domaine dans la communication et l’information pour la résolution des problèmes de santé.
L’OOAS a choisi, dans le cadre de la mise en œuvre de son plan stratégique 2016-2020, de ‘’mettre en avant les aspects de communication, en déployant beaucoup d’efforts pour travailler avec les professionnels des médias actifs dans le secteur de la santé’’.
Déjà, avec la radiotélévision du Burkina Faso et d’autres agences de communication au niveau régional, l’OOAS travaille à la production de documents audiovisuels qui vont montrer le travail de l’institution dans l’amélioration des systèmes de santé des pays de la CEDEAO.
‘’Il est important que tous vous preniez le relais de ce type d’activités, pour que l’organisation soit mieux connue par les partenaires mais surtout par les communautés’’, a-t-il souligné.
‘’Les activités de communication sur les questions de santé permettent d’avoir un retour, surtout à partir des commentaires des sites d’informations’’, a dit le directeur général de l’institution.
En effet, ‘’ce sont des éléments qui permettent d’apprécier ce que nous faisons et de pouvoir réajuster si besoin, puisque nous devons être le plus proche possible des populations, à travers des activités concrètes’’.
Il s’agit également pour les communicateurs en santé des ministères des pays de ‘’faire des retours sur ces activités afin que l’organisation puisse améliorer son travail et réduire les insuffisances’’.
‘’On a besoin de vous pour mieux apprendre et mieux comprendre afin d’améliorer le travail que nous faisons au bénéfice des communautés’’, a-t-il ajouté.
Pour Dr Crespin, ‘’il y a des activités qui n’ont pas besoin de financement.’’ Selon lui, "c’est juste une question de volonté et on peut le faire très rapidement, surtout avec les technologies qui permettent de passer rapidement l’information’’.
L’organisation, créée en 1987, s’inscrit dans la vision globale de la CEDEAO de passer en 2020 de la CEDEAO des Etats à celui des peuples, selon son DG.
Elle a pour vision d’être reconnue par les Etats membres et la communauté internationale comme ‘’instrument principal de l’’intégration régionale en matière de santé pour des interventions et programmes efficaces avec un grand impact’’.
ADL/ASG