Quatorze partis politiques (Act, And Jëf-Pads, Bokk Guis Guiss, Front national, Mcr, Mps-Sellal, Pastef, Pds, Près, Rend, Taxaw Temm, Tekki, UMP et Yoonu Askan Wi) ont décidé de former un nouveau front électoral.
"L'expérience des élections législatives du 30 juillet 2017 au Sénégal, douloureuse à tous égards, assigne à l'opposition démocratique la responsabilité de poursuivre et d'intensifier le combat pour la restauration de la fiabilité du processus électoral tout entier. Les dégâts politiques découlant de ce scrutin sont en effet d'une gravité sans précédent puisqu'ils ont produit une rupture de confiance profonde", notent les quatorze organisations signataires d'une déclaration commune.
Le Pds et Cie appellent dans ce front "toutes les forces politiques et sociales convaincues que le processus électoral au Sénégal doit être revu de façon complète pour lui permettre de recouvrer sa fiabilité en termes de transparence, de sincérité et de liberté".
Le front électoral aura, selon ses concepteurs, "pour seul et unique objectif de s'assurer que, dans notre pays, désormais, la volonté populaire s'exprimera librement et sans entraves d'aucune sorte".
Ayant décidé de ne pas prendre part à la réunion convoquée par le ministre de l'Intérieur ce mardi 21 novembre 2017, les partis membres de ce front estiment cependant que "la présence ou non à ladite rencontre ne constitue pas en soi une ligne de fracture au sein de ceux et celles qui considèrent, comme nous, que les élections législatives de juillet 2017, véritable mascarade électorale, n'ont été ni transparentes, ni sincères, ni libres".