Me Madické Niang a démissionné de la commission Ad hoc devant statuer sur le dossier de Khalifa Sall. L’ancien Premier vice-président de ladite commission s’en est expliqué, hier, au sortir d’une rencontre de la structure. Le responsable libéral déclare qu’il a agi de la sorte ‘’marquer sa position’’. Car, explique-t-il, « tout a été fait dans la précipitation pour se pencher sur cette demande ». Me Madické Niang renseigne avoir « demandé l’ajournement pour qu’on convoque à nouveau la commission sur une base qui s’accorde aux textes.
C’était la même chose, quand nous avions dit et répété de manière très claire devant la Commission des lois que cette commission avait été convoquée irrégulièrement parce que le délai de convocation de 48 heures n’avait pas été respecté. Mais, ils ont quand même continué ». Suffisant pour lui de rendre le tablier. Puisque fulmine-t-il : « Je n’ai jamais vu nulle part un organe qui a pouvoir de recommander une décision et qui doit examiner et statuer, que cet organe que tous les membres ne puissent pas accéder au dossier. C’est une violation ».