Les cinq représentants africains à la Coupe du monde 2018 (14 juin-15 juillet) ont des arguments à faire valoir dans cette compétition, estime Ferdinand Coly, un ancien arrière droit des Lions du Sénégal, qui les invite à se fixer comme premier objectif les quarts de finale.
"Avec l’Egypte, le Nigeria, le Sénégal, le Maroc et la Tunisie, le football africain sera bien représenté", a dit Coly, qui a joué le Mondial 2002 avec les Lions.
Selon lui, les quarts de finale devraient être le premier objectif à atteindre par les cinq équipes africaines.
Dans l’histoire de la Coupe du monde, seuls le Cameroun (1990), le Sénégal (2002) et le Ghana (2010) ont atteint cette phase de la compétition.
Ferdinand Coly estime que la Coupe du monde de football est "une compétition ardue, qui est disputée par les meilleures nations du monde".
"On est obligé d’être à 100 %" en possession de ses capacités, "sinon, on passe à côté", ajoute-t-il, concernant le niveau de cette compétition mondiale, faisant remarquer que le fossé se rétrécit entre les sélections du monde.
"Je pense que nous avons de belles équipes nationales composées de joueurs évoluant dans le très haut niveau", souligne Coly, ajoutant que les internationaux africains ont maintenant beaucoup plus d’expérience qu’au début des années 2000.
"Ils sont formés dans les mêmes structures" que les joueurs des autres parties du monde, participent aux mêmes entraînements avec ces footballeurs, fait remarquer l’ancien arrière droit des Lions.
La prise en charge des internationaux africains est "identique" à celle des footballeurs des autres régions du monde, insiste Coly. "Le reste, c’est la personnalité même des joueurs qui entre en jeu."
L’équipe du Sénégal, pour sa part, doit travailler davantage pour "avoir une bien meilleure maîtrise du jeu", analyse-t-il.
"En plus de leur talent", le Nigeria et le Maroc "ont retrouvé de la solidité", dit Ferdinand Coly, en estimant que "l’Afrique peut espérer une belle participation" à la Coupe du monde 2018, qui se jouera en Russie.
"Il n’est pas loin le temps où une équipe africaine va jouer une demi-finale" du Mondial de football, pronostique-t-il, tout en se gardant de dire si ce sera possible dès le Mondial 2018.
"En termes de qualité et d’organisation, nos sélections ne sont pas loin des meilleures", a-t-il insisté.