Politique
L’immigration préoccupe le Grand Parti
Publié le jeudi 16 novembre 2017 | Enquête Plus
© Autre presse par DR
Malick Gackou, leader du Grand Parti |
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Malick Gackou, leader du Grand Parti |
La problématique de l’immigration préoccupe la formation politique de Malick Gakou. Le Grand parti l’est d’autant plus qu’il s’inquiète de l’absence de réactions des gouvernements africains face au drame qui sévit dans la Méditerranée. Or, le GP considère que la 4e édition du Forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique devait être une belle opportunité pour nos Etats africains de se pencher sur cette question hautement sécuritaire et qui constitue l’une des plus graves menaces pour le devenir de notre continent. En fait, pour cette formation politique, ‘’l’immigration clandestine est un scandale vu que des centaines de milliers de jeunes Africains sont séquestrés en Lybie, dans des « centres officiels de détention », dans des conditions atroces en porte-à-faux avec les droits humains’’.
Face à cette situation, Gakou et ses camarades interpellent les chefs d’Etat africains ‘’sur le désarroi de leur jeunesse qui n’a comme seul recours que le suicide’’. Aussi, face à la gravité de la situation, dénoncent-ils, ‘’en tant que panafricains’’, l’échec des politiques publiques de nos différents Etats, ‘’la souffrance de cette jeunesse innocente, sans espoir d’avenir et sans perspective de bien-être social. Une jeunesse qui est désemparée et condamnée à la déchéance’’.
Par la même occasion, le GP considère que l’Organisation des Nations unies (ONU) doit, ‘’en plus de dénoncer ces atrocités, prendre toutes les dispositions afin que cessent ces hécatombes et ces violations flagrantes des droits de l’homme’’. Le GP n’a pas également oublié le gouvernement sénégalais à qui il reproche, ‘’comme à l’accoutumée’’, d’être resté indifférent au sort de nos compatriotes qui périssent en Méditerranée. C’est pourquoi il l’invite à ‘’prendre les dispositions idoines pour le retour des jeunes Sénégalais concernés par cette catastrophe humaine, s’il ne veut pas être spectateur d’un Sénégal en décadence’’.
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