Le Chef de la Minusma n’est pas rassuré. Intervenant lors du Forum de la Paix et de la Sécurité en Afrique, Mahamat Saleh Annadif, pense que la question du terrorisme est un serpent à plusieurs têtes. « Je suis de ceux qui disent qu’on ne peut pas régler cette question sans diagnostiquer les vraies causes », souligne le, par ailleurs, représentant du Secrétaire général des Nations Unies au Mali.
Pour lui, « Tous les remèdes apportés risques d’être des calmants, parce qu’avec le rapport de force, le problème restera entier. Donc, à mon avis la prévention reste un élément essentiel contre ce danger permanent », fait savoir Mahamat Saleh Annadif.
Il argumente : « la question du radicalisme au Mali est inquiétante.
Dans ce pays, des jeunes se lèvent un jour pour se radicaliser. Personne ne peut pas maitriser ce phénomène ». « Cela est bel et bien un mal réel et pour le combattre, il faut dépasser les débats des années 2000 et éviter le rapport de force », conclut-il.
Chamsidine Sané