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Les quotidiens font le bilan du Magal 2017
Publié le jeudi 9 novembre 2017  |  Agence de Presse Sénégalaise
L`adoption
© aDakar.com par MC
L`adoption du code de la presse continue de faire débat au Sénégal
Photo: Revue de presse; Journaux




Les quotidiens parvenus jeudi à l’APS traitent principalement du bilan du magal 2017, dont la cérémonie officielle de clôture se tiendra le même jour à Touba, la capitale religieuse du mouridisme, au centre du Sénégal.

"250 milliards, 44 morts et une grave pénurie d’eau", évoque à sa Une le témoin quotidien qui revient sur l’impact économique du magal, les accidents de la route liés à cet évènement et la pénurie d’eau enregistré à Touba, à l’occasion de l’édition 2017 de cette manifestation annuelle commémorant le départ en exil au Gabon de Cheikh Ahmadou Bamba.

Ce guide religieux emblématique, qui opposa une résistance pacifique à la colonisation française, est le fondateur du mouridisme, l’un des principales confréries musulmanes sénégalaises.

"L’économie sénégalaise s’est déployée à Touba", le temps du grand magal, note le journal.

Qui écrit : "Les banques, les sociétés agro-alimentaires, les entreprises de téléphonie, les compagnies d’assurance, les négoces de matériaux de construction, les médias, les transports et les sociétés de transfert d’argent s’étaient installés durant l’évènement" dans la cité religieuse.

Ils y "ont fait un excellent chiffre d’affaires. De façon directe ou indirecte, ces acteurs contribuent à un impact économique estimé à plus de 250 milliards de chiffres d’affaires", ajoute le même journal.

Mais davantage que cette étude réalisée par l’université Alioune Diop de Bambey, les quotidiens parlent surtout du bilan des accidents de la route enregistrés lors du magal, tous les chemins semblant mener à Touba, qui attire à cette occasion plusieurs milliers de fidèles venus du Sénégal et de partout dans le monde.

Le journal Le Quotidien résume cette problématique en une manchette : "Aller simple au magal". L’édition 2017 du magal de Touba, avec 54 personnes tuées dans des accidents de la route, "a été plus meurtrière que les deux précédentes, écrit le journal. En 2016, le nombre de morts était de 21 et en 2015, on avait recensé 15 pertes en vies humaines".

"Sur les routes de la mort", titre de son côté Enquête, qui parle pour sa part de 44 morts, mais même avec un tel chiffre, note-t-il, l’édition 2017 du magal "est de loin la plus meurtrière, ces dernières années".

"44 morts au magal, dont 41 +martyrs+ de la route", affiche également Vox Populi, avant de signaler que de même, "494 personnes ont été blessées dans des accidents de la circulation". Le journal ajoute ce commentaire de Serigne Bassirou Abdou Khadre, porte-parole du khalife général des mourides : "C’est des martyrs tombés sur le chemin du djihad".

Les disciples mourides, pendant ce temps, "crient leur ras-le-bol", face au manque d’eau noté à Touba lors du magal, rapporte Walfquotidien. "Alors que l’Etat annonce avoir injecté 500 millions de francs CFA dans l’approvisionnement de Touba en eau, l’absence du liquide précieux a gâté le magal de nombreux pèlerins", souligne le journal.

"Les 130 camions citernes déployés et 80 bâches souples venues en appoint des 26 forages déjà fonctionnels n’ont pu rien régler. Un énième dysfonctionnement qui a provoqué le courroux de dignitaires mourides. Lesquels demandent à l’Etat de ne pas politiser le problème de l’eau dans la cité religieuse mais plutôt d’en faire un problème structurel", écrit Walfquotidien.

"Les fidèles crient leur soif…tout bas", renchérit Vox Populi. La fourniture d’eau "a été perturbée par endroit, obligeant les populations à acheter la citerne à 35.000 francs CFA", renseigne Sud Quotidien.

Le Témoin quotidien, sur le même sujet, évoque les explications du directeur général de l’Office des forages ruraux (OFOR). "On n’a pas laissé les populations seules face à cette situation", assure Seyni Ndao.

Il reste que prières et dévotion "ont rythmé la célébration" du magal 2017, rapporte le quotidien national Le Soleil, selon lequel les pèlerins "sont venus du Sénégal, de la sous-région et d’ailleurs soutenir" Cheikh Ahmadou Bamba "dans son action de grâce envers son Seigneur qui l’a couvé de bienfaits".

Une "ferveur religieuse" soulignée par la plupart des journaux, que Sud Quotidien par exemple met en avant à sa Une, là où L’Observateur ouvre sur la "révélation" du magal 2017, en l’occurrence Serigne Bass Bara, présenté par le journal comme le "vice-khalife" de Touba.

Dans un entretien avec le journal, "cet homme de Dieu, de peu de mots publics, fait une analyse froide de la société sénégalaise +qui traverse une profonde crise des valeurs…+".
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