Selon des études de l’Usaid, révélé hier, vendredi 28 mars par Cheikh Sarr, le directeur de la protection et de la surveillance des pêches, les actions illicites et frauduleuses sur les eaux sénégalaises couteraient 150 milliards de F CFA à notre économie.
A en croire, le directeur de la protection et de la surveillance des pêches Cheikh Sarr, 150 milliards de F CFA sont perdus chaque année à cause de la pêche illicite. Une situation qui ne résulterait selon lui pas uniquement de la pêche industrielle mènes par les bateaux étrangers, mais aussi de la pêche artisanale. En guise de preuve, cheikh Sarr s’offusque contre l’utilisation de filets non conformes, la pêche des espèces non matures dans des zones comme Hann, Mbour et Joal, mais aussi l’utilisation de certains outils qui visent à réduire la sélectivité des filets, non normés par les lois internationaux sur la pêche.
Le Sénégal n’est pas le seul pays touché par ce phénomène. L
a commission sous régional des pêches (CSRP) indique que, 500 millions de dollars sont perdus chaque année dans la sous région ouest africaine. Eu égard, à ce constat, les pays membres de cette commission composée outre du Sénégal, du Cap Vert, de la Gambie, la Guinée Bissau, la Mauritanie et la Sierra Leone se sont réunis dans la capitale sénégalaise les 27 et 28 mars pour déterminer une conduite commune à adopter face à ces actes qui menacent les ressources halieutiques.
Ainsi ces pays membres jugent nécessaires le renforcement du cadre juridique et institutionnel, le renforcement des capacités en ressources humaines et de moyens matériels, la création d’un cadre institutionnelle, la formation de tous les acteurs de la pêche, l’amélioration de la gestion du management de la pêche de façon à davantage à protéger les ressources.
L’harmonisation des actions des pays concernés est aussi jugée primordiale en vue de trouver un remède contre ce fléau qui menace les ressources halieutiques.