La United Bank for Africa (UBA) est déterminée à accompagner le développement socio-économique des populations, en soutenant les secteurs de l’environnement et de l’éducation. La quatrième édition du concours national de dissertation de la Fondation (UBA) établit la confiance de l’enseignement supérieur des universités africaines.
Le concours annuel national de dissertation de la Fondation UBA a été lancé mardi dernier à Dakar. ‘’Une initiative qui vient cultiver et renforcer l’excellence afin d’inverser la tendance baissière de la lecture.’’ Un constat net fait par la directrice de la United Bank for Africa (UBA). ‘’Il nous est donné de constater que nos enfants ne lisent plus. Ils sont plutôt attirés par les médias sociaux’’, signale-t-elle. Tout cela constitue autant de facteurs qui, à son avis, militent contre le système éducatif des pays africains en général. D’après la directrice de la banque UBA, Ami Ndiaye Sow, le concours national de dissertation s’inscrit dans la ligne droite du programme ‘’l’Afrique qui lit’’.
Elle précise que ce concours vise à tester les capacités rédactionnelles des élèves du secondaire, en les soumettant à une épreuve de dissertation sur des sujets d’actualité. ‘’C’est également l’occasion pour les participants de gagner des bourses d’études des universités africaines de renom. Sur ce, elle clarifie que le choix porté sur ces universités africaines est notamment d’établir la confiance aux enseignements supérieurs des universités africaines et de développer le continent. Pour la directrice, la valeur éducative est toujours de mise et aucunement, il n’y a pas de raison de minimiser les universités du continent. ‘’Nous avons de très bonnes universités, la qualité de l’enseignement est indiscutable. C’est un exemple à suivre car beaucoup rêvent de poursuivre leurs études dans les universités européennes’’, a-t-elle- clarifié.
La directrice de la Fondation UBA, Bola Atta, souligne que depuis 2014, l’entreprise s’est engagée à améliorer la qualité de l’enseignement avec un investissement entre 5000, 3500 et 2000 dollars injecté dans les bourses d’études. Pour la représentante du ministre de l’Education nationale Astou Fall, cela est un prolongement des activités qui se déroulent dans les salles de classe.
‘’Pourquoi la littérature sert-elle de cadre pour exprimer l’insatisfaction ?’’
Ce programme vise à fournir des livres de littérature faisant partie des enseignements dispensés sur le continent. C’est ainsi que la sélection reste ouverte à tous les élèves de Seconde, Première et Terminale des trois pays à savoir le Sénégal, le Nigeria et le Ghana. D’abord après inscription sur une période de six semaines dans les trois pays cités, des professeurs sont tenus d’évaluer soigneusement et sélectionner les 12 meilleurs essais des candidats reçus. Les 12 finalistes sont ensuite invités à la dernière étape du concours dans les locaux de la banque où ils écrivent un second essai sous surveillance. Trois sont choisis parmi les 12 pour recevoir une bourse d’études dans une université africaine de leur choix.
Le sujet de dissertation de cette année est intitulé : ‘’Pourquoi la littérature sert-elle de cadre pour exprimer l’insatisfaction ?’’. Les dossiers de participation doivent être déposés au plus tard le lundi 11 décembre 2017. L’année dernière, 1 200 candidatures ont été enregistrées.
AIDA DIENE