Abidjan – La Guinée, la Mauritanie, le Sénégal et les Seychelles ont saisi le secrétariat de l’Initiative pour la transparence des pêches (Fisheries Transparency Initiative, FiTI) de leur volonté d’y adhérer, rapporte, jeudi, un communiqué de presse de la Banque africaine de développement (BAD).
Sur le modèle de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (EITI, en anglais), la FiTI se présente comme un code de bonne conduite associant les États, la société civile, les partenaires au développement et les opérateurs du secteur de la pêche. Elle repose sur la publication de l’ensemble de la législation nationale ainsi que de tous les contrats de pêches.
Avec le soutien de Peter Eigen, ancien président de Transparency international, et figure emblématique de l’EITI, un projet de charte de la FiTI a été rédigé à l’issue de discussions entre les différentes parties prenantes, puis validé lors d’une session plénière organisée en avril 2016 à Bali, en Indonésie.
Selon les termes de la charte de la FiTI, une évaluation indépendante de chaque candidature doit faire l’objet de concertations nationales lors d’ateliers regroupant toutes les parties prenantes – représentants de l’administration, délégués du secteur privé ainsi que des acteurs de la société civile.
Dans le but de familiariser les États avec le contenu de ladite charte, la Banque africaine de développement (BAD) a financé l’atelier d’information et de validation du standard de la FiTI, organisé les 26 et 27 juin à Victoria, aux Seychelles, au profit des représentants des États, d’acteurs de la société civile et du secteur privé de sept pays insulaires et côtiers d’Afrique de l’Est – Seychelles, Maurice, Comores, Madagascar, Tanzanie, Kenya et du Mozambique.