La volonté du gouvernement sénégalais est de voir l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD) réunir les conditions d’une "mise en exploitation optimale" dès le 7 décembre, a déclaré, mardi le Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne.
"L’enjeu pour nous tous, comme l’a souhaité le chef de l’Etat, c’est que AIBD réunisse toutes les conditions d’une mise en exploitation optimale, et ceci dès le 7 décembre, afin que Dakar renforce sa position de plaque tournante du système du transport aérien en Afrique", a-t-il dit, à l’ouverture d’un conseil interministériel consacré à la mise en service de l’AIBD.
Mahammad Boun Abadallah Dionne a rappelé qu’un comité interministériel avait été mis en place en 2016, pour assurer "un transfert sans heurt des activités de l’aéroport Léopold Sédar Senghor (LSS) vers l’AIBD".
Cette instance "a enregistré des résultats remarquables, ayant permis d’arriver à un temps record à trouver des solutions aux différentes contraintes identifiées", a souligné le chef du gouvernement sénégalais.
La mise en service de l’AIBD, combinée "aux autres réalisations en cours au niveau de la ville toute proche de Diamniadio’’, ainsi que "la mise en place du hub multiservices de Dakar, représentent en effet une opportunité de croissance pour le Sénégal, en favorisant l’émergence d’un deuxième pôle économique pour la promotion d’activités industrielles, commerciales et touristiques", a soutenu le Premier ministre.
Début octobre, le Conseil des ministres avait adopté un projet de décret portant ouverture à la circulation aérienne publique de l’Aéroport international Blaise Diagne(AIBD).
L’adoption de ce texte intervient une semaine après que le président de la République, Macky Sall, avait demandé au gouvernement de prendre "toutes les dispositions requises" en vue de l’inauguration et du fonctionnement effectif, le 7 décembre prochain, de cet aéroport.
Lancés en décembre 2007 par l’ex-président de la République, Abdoulaye Wade, les travaux de l’AIBD avait enregistré un retard sur les délais impartis, avant que le chantier ne soit pris en main par la société turque Summa-Limak, fin 2016, après l’arrêt des travaux par la société saoudienne Saudi Bin Laden Group, qui était entré en conflit avec l’État du Sénégal.