Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Senegal    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Education
Article



 Titrologie



Enquête Plus N° 733 du 22/11/2013

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Education

Violence à l’Université: l’imam de l’UCAD demande un cadre de concertation
Publié le dimanche 24 novembre 2013   |  Enquête Plus


L`Université
© Autre presse par DR
L`Université Cheikh Anta Diop (UCAD)


 Vos outils




Nous réclamons l’instauration d’un cadre permanent de dialogue entre tous les acteurs de l’enseignement supérieur, suite aux violences qui se sont déroulées au rectorat’’, voila en substance le message délivré par Ismaël Ndiaye, imam de la mosquée de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD), hier, lors de son prêche du vendredi. Cette année universitaire se présentant sous les auspices de la violence, suite à l’augmentation des frais d’inscription, l’imam appelle à ne pas éteindre la flamme du dialogue et de la concertation.

Le cadre de concertation permanent qu’il préconise devra réunir les représentants légitimes des étudiants, des professeurs, de l’État et de la société civile. Pour l’imam, si cette reforme est si contestée, c’est qu’elle a été mal ficelée et est ponctuée d’un réel manque de communication. ’’L’augmentation des frais d’inscription à 25 000 F, en première année, est bien loin des tarifs dans la sous région : 100.000 F au Burkina Faso, et 200.000 F en Cote d’ivoire. Mais, elle ne doit pas être le prétexte pour ignorer les conditions financières difficiles des étudiants’’, déclare-t-il.

Dans ce sens, des délais et des facilités de paiement doivent être accordés, pour les étudiants qui n’ont pas les moyens de s’acquitter de ces frais, estime imam Ismaël Ndiaye. N’empêche qu’il a dénoncé les violences qui ont tout dernièrement conduit au saccage du rectorat et de la Faculté de droit. Toutefois, il dit les comprendre : ’’Ces agissements sont inexcusables de la part d’étudiants et ternissent l’image de l’Université. La solution n’est pas dans la violence, même si ces derniers sont en droit de réclamer des professeurs et des salles de classe, en nombre suffisant’’, a-til conclu.

 Commentaires