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Art et Culture

Accueilli à Ziguinchor avec un chapelet de complaintes, Mame Mbaye NIANG n’a pas parlé d’animaux
Publié le vendredi 20 octobre 2017  |  Walf Fadjri L’Aurore
Ouverture
© aDakar.com par Mb. BA
Ouverture d`un atelier ouest-africain sur le renforcement des services publics de l`emploi
Dakar, le 08 Février 2016 - Un atelier ouest-africain sur le renforcement des services publics de l`emploi s`est ouvert, lundi à Dakar, en présence du ministre de la Jeunesse et de l`emploi. Cette rencontre est organisée à l`initiative du Bureau national du Bit, en partenariat avec la Commission de la CEDEAO et l`agence nationale pour la promotion de l`emploi des jeunes du Sénégal (ANPEJ). Photo: Mame Mbaye Niang, ministre de la Jeunesse et de l`emploi




La région sud a été la première destination touristique du Sénégal à accueillir le tout nouveau ministre du Tourisme.
Mame Mbaye Niang a eu à faire face aux complaintes des acteurs évoluant dans le secteur.
Pour sa première sortie dans le pays en tant que ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang a choisi Ziguinchor et sa région. Cette sortie a permis au désormais ex-ministre de la Jeunesse de se rendre compte de l’importance de ce secteur dans l’économie de la Casamance. Mais, les trois décennies de conflit armé ont naturellement porté un coup dur à l’activité touristique dans cette partie méridionale du Sénégal. Avec ce conflit né de la volonté indépendantiste du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc), le tourisme a pratiquement touché le fond. La disparition de certains hôtels est l’illustration la plus parfaite de cette déchéance qui a entraîné le grossissement des rangs des chômeurs. Depuis lors, les acteurs du tourisme ne cessent de réclamer la réouverture des hôtels fermés notamment au Cap Skirring. Ce sujet était d’ailleurs au centre de la tournée du ministre du Tourisme. Profitant de la présence de Mame Mbaye Niang, les acteurs ont réitéré cette forte demande des populations du sud. Le député Aimé Assine s’est même fait le porte-voix de ces populations qui semblent avoir perdu la voix dans ce combat. Pour l’ex-Président du Conseil rural d’Oukout, rien ni personne ne doit s’opposer à la réouverture de la demi-douzaine d’hôtels fermés, la plupart sise au Cap. Aimé Assine s’est plaint de l’ostracisme noté dans le processus de reprise de l’activité touristique qui passe par la reprise des activités de ces dits hôtels. Le député soupçonne des gens de vouloir torpiller la volonté politique manifestée par les autorités alors que pour lui, l’intérêt des populations est plus important que celui d’un groupe ou d’une personne. Ce qu’il souhaite, c’est que les hôtels concernés puissent rouvrir. «Si ceux qui gèrent ces hôtels sont dans l’incapacité de répondre à cette forte demande, que le gouvernement prenne ses responsabilités en donnant la possibilité à d’autres qui en manifestent la volonté de reprendre les terres», dit-il. Surtout que les investisseurs continuent à se manifester, de l’avis d’Aimé Assine. Pour ce dernier, les droits réels étant établis dans cette affaire, force reste à la loi. «Et comme il n’est plus question que quelqu’un prenne en otage toute une région, l’Etat doit faire preuve de volonté politique en mettant la terre à la disposition des repreneurs», a conseillé le parlementaire.
Ce plaidoyer a reçu l’adhésion du ministre du Tourisme. Devant les acteurs, Mame Mbaye Niang a rappelé l’engagement du gouvernement à relancer le tourisme dans cette partie sud du Sénégal. A l’en croire, personne ne peut s’opposer à la volonté du chef de l’Etat qui est en train de poser des actes forts dans le sens de faire du secteur une véritable locomotive du développement économique de la Casamance. Le ministre a rassuré les acteurs du tourisme en ces termes : «Personne n’est au-dessus de la loi. Votre préoccupation majeure sera traitée en urgence avec une détermination exemplaire.» Un message clair bien perçu au Cap-Skirring où l’espoir d’une reprise de ce secteur est bien réel avec la mise en œuvre d’un certain nombre de mesures incitatives prises par l’Etat pour booster le secteur.
Mamadou Papo MANE
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