Le leader du Bloc des centristes Gaïndé, Jean Paul Dias, reste dans sa logique : Me Wade aurait pu être une roue de secours pour Khalifa Sall
‘‘Le BCG et son leader persistent et signent : Maître Abdoulaye Wade a fui ses responsabilités en ne venant pas présider la séance inaugurale de la nouvelle Assemblée Nationale dont il était le doyen d’âge’’. Jean Paul Dias n’en démord pas. Après son communiqué de la semaine dernière où il a chargé Abdoulaye Wade, et la réaction du Pds qui s’en est suivie, il en remet une couche.
Pour le leader du Bloc des Centristes Gaïndé, il n’y avait que la voie politique pour demander la libération de Khalifa Sall, consistant pour le doyen d’âge Wade à exiger la présence de Khalifa Sall, ou de bloquer les travaux. En réaction, ce point de vue a vigoureusement été rejeté par le président du groupe parlementaire des Libéraux, Me Madické Niang.
‘‘Il a été soutenu qu’Abdoulaye Wade, en venant siéger, aurait pu permettre à Khalifa Sall de recouvrer la liberté. C’est faux, c’est archi faux. Que ceux qui le disent puissent présenter aux Sénégalais un seul texte, une seule ligne de la Constitution, du règlement intérieur de n’importe quelle loi qui prévoit cela’’, avait-il lancé.
Mais pour le père de Barthélémy Dias, cette voie était bien la seule qu’avait le maire de Dakar d’intégrer l’Assemblée. ‘‘Face à l’autisme de ceux qui doivent dire le droit relativement à la détention d’un député, ceux qui foulent au pied la primauté de l’immunité parlementaire telle que cela ressort de la pratique parlementaire et de la jurisprudence en France, en Europe et même au Sénégal, il ne restait que la voie politique offerte lors de la séance inaugurale. La soi-disant ‘‘démission’’ est un prétexte fallacieux’’, ajoute-t-il.
OUSMANE LAYE DIOP