Le gotha du scrabble ouest africain va se mesurer à Dakar prochain à l'occasion de la 3e édition du festival international du scrabble francophone (Fisfao) prévu du 29 mars au 4 avril à l'institut africain de management. Septs nations africaines vont s'affronter dans les sept catégories en lice. Au vu de sa place dans la sous région, le scrabble sénégalais aura une obligation de résultats, selon le comité d'organisation, qui a proclamé hier, au cours d'un point de presse, sa volonté de relever le défi de l'organisation.
L’Institut africaine de management de Dakar va servir de cadre à la 3e édition du Festival international de scrabble francophone de l’Afrique de l’Ouest qui se dispute du 29 au 5 avril prochain.
Les représentants en provenance du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Mali, de la Guinée, du Togo, du Bénin et du Niger ont déjà confirmé leur participation à ces joutes ouest-africaines. Ils vont se mesurer dans le scrabble classique, dans le duplicate, le blitz (caractérise par son temps court de réflexion) , les paires ( association de deux joueur), la catégories Elites, l’épreuve reine qui consacre la performance personnelle du joueur, la catégorie par équipe, le classement par équipes, le concours des écoles et le défi sous régional qui rassemble les 15 meilleurs joueurs classés dans la compétition équipe.
Le scrabble qui s’est illustré avec la première édition du Fisfao ; disputée au Mali en 2012 et aux championnats du monde en 2008, sera encore le fer de lance des joutes de Dakar. Mamadou Guène, président du comité d’organisation de cette 3e édition l’a rappelé au cours de son point de presse et soutien que le Sénégal aura une obligation de résultat au vue de la bonne préparation de son équipe nationale. Comme les autres nations, le team sénégalais entend relever le défi dans les compétitions phares.
Cheikh Seck, un des piliers de l’équipe nationale, n’entend en tout cas pas faire moins et promet de battre à Dakar Julien Aphaton du Bénin celui que l’on désigne comme un redoutable et invincible adversaire.
Après les 13 millions alloués par le ministère des sports, les organisateurs déclarent avoir déjà bouclé les trois quarts du budget de la compétition estimé à 30 millions FCfa. Ils ont d’ores et déjà compter sur l’appui l’Iam qui offre depuis 2009 ses locaux à l’organisation des compétitions nationales.
D’ailleurs l’Iam accueille depuis hier, un séminaire de perfectionnement à l’intention des arbitres venus du Togo, du Burkina Faso et des ligues régionales.
Selon Moustapha Guirassy qui dirige l’institut, le jeu de scrabble est partie intégrante dans la formation. Il souligne que l’organisation du Fisfao colle au contexte de préparation du sommet de la Francophonie à Dakar.