Après le Nigeria, l’Egypte est le deuxième pays africain à décrocher sa qualification pour la Coupe du monde de football 2018, à l’issue de la 5ème et avant-dernière journée éliminatoire disputée dimanche, assurant ainsi sa troisième participation à cette compétition après 1934 et 1990.
En pôle-position après le nul, la veille, entre l’Ouganda et le Ghana (0-0), l’Egypte ne s’est pas ratée, dominant sur le fil le Congo (2-1) grâce à un doublé de son leader technique, Mohamed Salah (62e et 90+5 sur pénalty).
Pourtant, cette qualification a failli être compromise lorsqu’Arnold Boukaa égalisé à deux minutes de la fin du temps réglementaire (1-1, 88e mn). Mais l’angoisse des fans égyptiens a vite cédé la place à la joie lorsque Salah a transformé le pénallty obtenu dans le temps additionnel 2-1, 90+5).
L’ambiance était à son paroxysme dans le stade de Borg El Arab à guichets fermés (86 000 fans) et dans toute l’Egypte.
Avec 4 points d’avance sur son dauphin, l’Ouganda (8 pts) et 6 sur le Ghana (3e, 6 pts), le vice-champion d’Afrique en titre (12 pts), et ne peut plus être rejoint à une journée de la fin des éliminatoires du groupe E.
28 ans après leur dernière participation à une Coupe du monde, les « Pharaons » seront au rendez-vous en Russie en 2018. Ce sera la troisième participation de l’Egypte au Mondial, après 1934 (première participation d’une équipe africaine) et 1990, toutes en… Italie.