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Sénégal : une rentrée scolaire sur fond de revendications syndicales (SYNTHESE)
Publié le samedi 7 octobre 2017  |  Xinhua




L'année scolaire 2017-2018 s'ouvre lundi au Sénégal, avec une menace de plusieurs syndicats d'enseignants du secteur public de déposer des préavis de grève afin d'obliger le gouvernement à respecter les accords signés en 2014.

Après une année scolaire 2016-2017 sans perturbation majeure, le Sénégal risque de connaître une année mouvementée, selon certains spécialistes.

Plusieurs syndicats envisagent en effet de déposer des préavis de grève pour pousser le gouvernement à mettre en œuvre les accords signés le 17 février 2014.

Le gouvernement et les syndicats avaient conclu un accord sur plusieurs points, à savoir le traitement diligent des dossiers d'avancement des agents de la Fonction publique en général et des enseignants en particulier, l'effectivité de la validation des années de volontariat, de vacation et de contractualisation pour les enseignants recrutés comme fonctionnaires, etc.
Lors de la célébration jeudi de la Journée mondiale des enseignants, le Syndicat national de l'enseignement élémentaire (SNEEL) a invité l'Etat du Sénégal à respecter les accords signés en 2014. Son secrétaire général adjoint, Amadou Mballo, a déploré les conditions de travail des enseignants et l'attitude des autorités étatiques malgré les accords signés.
"Les syndicalistes ont observé une année sabbatique, mais cela n'a pas changé grand-chose. Nous traversons des zones de trouble, de turbulence et ce n'est pas juste", a-t-il fustigé.

Dans un entretien avec le journal Sud quotidien, le coordonnateur du Grand cadre des syndicats d'enseignants, Abdou Faty, a déploré le retard accusé dans le règlement des revendications des enseignants.

M. Faty a cité entre autres des "milliers d'actes administratifs de validation, de reclassement de projets "non régularisés, le non-paiement de la dette relative aux avancements et aux indemnités".

"On va consolider notre organisation et faire en sorte que les syndicats forment des tables de concertation et développer ensemble un projet de lutte pour préserver l'école, mais aussi faire face à ce gouvernement. Nous n'excluons aucune forme de lutte", a prévenu le syndicaliste.

En début de semaine, le président sénégalais, Macky Sall, a souhaité "une rentrée paisible et bien organisée" en adressant ses vœux aux acteurs du système scolaire et universitaire.
A la mi-septembre, le président Sall avait demandé à son gouvernement d'"assurer, sur l'ensemble du territoire national, le bon déroulement de la rentrée scolaire et universitaire 2017- 2018".

Il avait suggéré au gouvernement de veiller "à l'amélioration continue du cadre de vie des écoles et universités, de même qu'à l'adaptation progressive des dispositifs d'enseignement aux outils numériques modernes".

Mais, il est certain que la rentrée ne sera pas effective partout, certaines écoles étant envahies ou détériorées par les eaux de pluies et les orages.
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