Une trentaine de journaliste de différents organes membres du Réseau des journalistes contre la violence sur les femmes ont démarré, jeudi, un atelier de formation axé sur l’utilisation de la plateforme "web-sms" mise en place par le Laboratoire genre et société de l’Université Gaston Berger (GESTES).
A cette occasion, le secrétaire général de l’Association des journalistes contre les violences et abus sexuels (AJAVA), Saliou Diouf, a déploré la recrudescence des violences sur les femmes qui prend des proportions inquiétantes dans certaines localités.
Les journalistes comptent dans la sensibilisation pour inviter les autorités à sévir davantage, mais aussi à l’endroit des auteurs de ces violences pour les amener à cesser de telles pratiques, a dit M. diouf qui promet d’étendre son association à toutes les régions.
Le GESTES, signale un document remis à la presse, a effectué une enquête auprès des ménages où 1200 individus ont été interrogés, dans les milieux de formation où 300 personnes ont été interviewées et enfin auprès de 167 organisations, institutions et 140 personnes dans le milieu professionnel.
Selon ce document, ‘’des bases de données sur les VBG ont été constituées à partir d’enquêtes de terrain et partagées avec plusieurs acteurs (société civile, universitaires, décideurs politiques, journalistes). Elles ont permis d’alimenter une plateforme WEB-sms’’.
Il note que ‘’le cloisonnement des actions, le manque de concertation et d’harmonisation des acteurs à différents niveaux participent à une dispersion des forces, des stratégies et des moyens pour la prévention des violences et l’assistance aux victimes alors qu’une collaboration entre acteurs permet une plus grande efficacité de la lutte’’.
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