Au Sénégal, des ministres ont discrètement demandé à des ONG de défenses des droits de l’homme qui dénoncent l’esclavage en Mauritanie de ne pas organiser de conférence de presse à Dakar.
Dans une rangée de sièges vides, seul Seydi Gassama, directeur d’Amnesty International au Sénégal, est venu expliquer la situation. La conférence de presse a été annulée deux fois, samedi dernier et ce jeudi, afin de protéger les ressortissants sénégalais basés en Mauritanie, explique-t-il :
« Je dois avouer qu’à nous-mêmes également l’Etat du Sénégal nous a exprimé ses préoccupations. Surtout que les bruits entre les deux pays ont tous des répercussions sur les populations. Il y a eu des actes de représailles, soit contre des pêcheurs, soit contre des Sénégalais qui seraient en situation plus ou moins irrégulière en Mauritanie. »
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