Les quotidiens reçus lundi à l’APS abordent en priorité le bras de fer autour de la fermeture des écoles du Groupe scolaire sénégalo-turc Yavuz Selim.
‘’Le ministre de l’Intérieur est clair : les écoles portant l’appellation Yavuz Selim ne sont plus fonctionnelles. Il l’indique dans une note publiée ce samedi et s’appuie sur l’arrêté n° 19360 du 11 septembre 2017’’, rapporte Enquête.
Le journal ajoute que ‘’ l’Etat veut signer l’arrêt de mort de ces écoles’’, notant toutefois que ‘’la société Yavuz Selim ne veut rien entendre’’. ‘’Mortal Kombat !’’, s’exclame-t-il pour décrire ce bras de fer entre les deux parties.
A ce propos, Me Moussa Sarr, avocat de Yavuz Selim, déclare dans les colonnes du journal : ‘’Le ministre a tout faux’’. Il annonce dans le même temps que les administrateurs, les parents d’élèves et les avocats tiennent ‘’un conseil de crise’’, ce matin.
Pour sa part, Vox Populi écrit en une que ‘’la police investit les écoles Yavuz Selim’’. ‘’Depuis hier, relève le journal, des éléments du GMI [Groupement mobile d’intervention] interdisent l’accès aux établissements du groupe à Dakar’’.
‘’En attendant le verdict de la procédure en référé, initiée par l’Etat pour demander que la fondation Maarif soit désignée pour administrer les écoles Yavuz Selim, le ministre de l’Intérieur a déjà pris les devants. Aly Ngouille Ndiaye a confirmé la fermeture de toutes les écoles de l’association Baskent Egitim, portant l’appellation de Yavuz Selim’’, rappelle-t-il.
Mais selon Vox Populi, ‘’les responsables de Yavuz Selim S.A et les parents d’élèves organisent la résistance avec leurs avocats’’.
‘’Fermeture des écoles de Yavuz Selim : l’Etat franchit le Bosphore’’, affiche Le Quotidien en manchette, en allusion à un fleuve se trouvant en Turquie.
‘’ Le ministre de l’Intérieur demande aux parents de ne pas envoyer leurs enfants à l’école’’, informe le journal, notant que pour Yavuz Selim S.A, ‘’c’est une décision sans fondement’’.
Libération, de son côté, s’est intéressé à ‘’l’affaire des audiences fictives ‘’ à la Cour d’appel de Dakar, avec comme titre : ‘’L’autre face cachée du scandale’’.
A en croire ce journal, ‘’des détenus espagnols, congolais et camerounais ont bénéficié de procédés mafieux. Amadou Lamine Dieng, du nom de cet ancien agent de l’administration pénitentiaire et Cie s’activaient aussi dans le …transfert de détenus [..]’’.
Les quotidiens se sont intéressés aussi à une affaire portant sur la dette fiscale de l’Assemblée nationale.
A ce propos, Walfquotidien écrit qu’ ‘’ […] à peine installé dans ses fonctions de parlementaire, Ousmane Sonko dépoussière un dossier qui lui est cher et qui, entre autres affaires, lui a valu sa radiation de la fonction publique’’.
‘’Dans une lettre adressée au président de l’Assemblée nationale, il réclame encore des comptes à Moustapha Niasse, sur la dette fiscale de l’Assemblée nationale’’, renseigne le journal.
‘’Dette fiscale de l’Assemblée. Ousmane Sonko déterre le dossier et interpelle Niasse’’, renchérit L’As.
Le journal indique que ‘’le leader du Parti les patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF) est revenu à la charge avec une lettre adressée au président de l’Assemblée nationale’’. ‘’Dans la missive, ajoute-t-il, il demande à Moustapha Niasse de faire le point sur la situation fiscale de l’hémicycle.’’
Dans un entretien avec Le Soleil, le ministre du Commerce, Aliou Sarr déclare : ‘’Comme l’Inde, l’autosuffisance en riz est à portée du Sénégal’’.
M. Sarr qui s’exprimait à Genève (Suisse) dans le cadre d’un forum organisé par l’Organisation mondiale du commerce (OMC), a rappelé l’’’important travail qu’est en train d’abattre le gouvernement du Sénégal et le secteur privé pour matérialiser cette grande ambition d’autosuffisance en riz du chef de l’Etat ‘’.