La carte sanitaire et sociale 2017-2021 va permettre une optimisation de l’offre de soins au Sénégal, a affirmé jeudi le directeur des établissements publics de santé (EPS), Diamé Bop.
"La carte sanitaire et sociale va nous permettre d’optimiser l’offre de soins, car tous les moyens ne sont pas réunis", a-t-il dit lors de l’atelier national de partage de la carte sanitaire et sociale 2017-2021.
Selon lui, les gaps à combler d’ici 2021 y sont contenus et sont traduits en priorité dans le Programme de développement de la carte sanitaire et sociale (PDCS). La carte sanitaire a surtout vocation à réduire les inégalités en matière d’accès à l’offre de services, et tient compte des offres de la télémédecine.
"Ainsi, les initiatives d’offres mobiles telles que la chirurgie mobile pourront toujours constituer une alternative pour soulager les populations en attendant une meilleure couverture pour les services spécialisés et rares", a-t-il fait savoir.
Malgré leur autonomie, a-t-il dit, les EPS sont tenus de prendre en compte la carte sanitaire dans ses aspects, pour ce qui est des hôpitaux, leurs zones de couverture, et pour chaque zone de couverture, la nature et l’importance des installations et des soins nécessaires pour répondre aux besoins de la population.
"Elle [la carte sanitaire] définit en outre les normes de mise en place d’une structure de santé, que ce soit en ressources humaines ou en équipements, et s’intéresse à la règlementation pour l’implantation des structures sanitaires", a-t-il encore relevé.
Tout projet d’établissement d’une structure de santé devra être compatible avec la carte sanitaire, surtout pour le privé.