Joint par EnQuete hier, le porte-parole adjoint de l’Alliance pour la République pense que le Pds ne peut pas empêcher la tenue d’un dialogue qui, selon lui, ne vise pas uniquement les partis politiques. Abdou Mbow pense cependant que Me Wade est libre de s’exprimer sur la question.
Le refus de Me d’Abdoulaye Wade de prendre part à l’appel au dialogue national lancé par le Président Macky Sall ne semble guère ébranler le camp présidentiel. En effet, le porte-parole adjoint de cette formation politique pense que le secrétaire général du Parti démocratique sénégalais (Pds) est libre de s’exprimer. ‘’Il peut donner son point de vue’’, déclare d’emblée Abdou Mbow. Joint au téléphone, le parlementaire précise que le Pds n’est pas le seul parti de l’opposition. ‘’Quand on parle de dialogue, il ne s’agit pas seulement des politiques. Il faut que certains opposants sachent que le Sénégal n’est pas leur chasse gardée car ils représentent une minorité de la population sénégalaise’’, croit savoir le porte-parole adjoint de l’Apr. Selon lui, Macky Sall a toujours théorisé le dialogue et reste ouvert.
Concernant les conditions posées par l’opposition pour la tenue d’un dialogue, le 3ème vice-président à l’Assemblée nationale renseigne que son leader n’est pas quelqu’un à qui on montre le chemin à suivre. Par conséquent, le parlementaire estime que la prérogative de nommer au poste de ministre de l’Intérieur revient uniquement au chef de l’Etat. Par la même occasion, il trouve que Me Wade et son camp sont mal placés pour parler de la nomination d’Aliou Sall au poste de Directeur général de la Caisse des dépôts et consignations.
Il pense en outre que les critiques sur le déroulement des dernières élections Législatives sont infondées. D’après M. Mbow, les résultats de ces scrutins ont été validés par le Conseil constitutionnel et acceptés par l’opposition elle-même. ‘’En ce moment, ils sont en train de siéger à l’Assemblée nationale donc, je ne vois pas comment cela peut constituer un obstacle au dialogue. Ce n’est pas à eux de fixer les conditions’’, conclut-il.