La décision du maire de Mermoz Sacré-Cœur de briguer le poste de secrétaire général du Parti socialiste (PS), relayée par des quotidiens parvenus jeudi à l’APS, est l’un des sujets contribuant à entretenir l’intérêt des quotidiens pour l’actualité politique.
"J’ai décidé, pour le combat de Khalifa Sall, d’être candidat au poste de secrétaire général du PS", annonce le jeune édile dans une vidéo postée sur sa page Facebook, renseigne L’Observateur.
"Membre du bureau politique, du secrétariat exécutif national, du comité central, premier adjoint à la vie politique du Parti socialiste derrière Khalifa Sall et ancien secrétaire général du Mouvement national des jeunes socialistes", Barthélémy Dias "défie" ainsi le SG sortant du PS, Ousmane Tanor Dieng, dont le mandat prend fin en 2019, relève ce journal.
"Barthélémy Dias veut chasser Tanor", souligne Walfquotidien. "Le combat au sommet reprend au PS", avec cette annonce de Barthélémy Dias dont l’objectif "clairement affiché est de chasser Ousmane Tanor Dieng et de mettre fin au compagnonnage avec Benno (Bokk Yaakaar)", la coalition regroupant les partis de la majorité, écrit cette publication quotidienne.
Sud quotidien traite également de la politique mais sous l’angle du financement des partis, à la lumière de la dernière affaire impliquant la Ligue démocratique (LD), un parti membre de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar (BBY), regroupant les formations de la majorité.
Mamadou Ndoye, secrétaire général de la LD, a révélé que son parti, recevait un soutien financier de 4 millions de francs CFA par mois de la part du président de la République, Macky Sall, ce qui a fait ressurgir sur la place publique la question du financement des partis politiques.
"Des députés engagent le débat" lit-on à la Une de Sud Quotidien, selon lequel "ce sujet préoccupe les parlementaires de la 13e législature" (2017-2022) qui vient d’être installée.
Les députés, "quel que soit leur bord politique", reconnaissent tous "l’urgence de la prise en charge de ladite question, face aux nombreux enjeux de l’heure", rapporte Sud Quotidien.
Enquête en profite pour évoquer la présence des parents du président au sommet de l’Etat sénégalais. "Népotisme en marche", affiche le journal. "De 1960 à nos jours, les différents présidents ont nommé des proches parents", note toutefois Enquête.
"Aujourd’hui, la +dynastie+Faye-Sall. Hier, le +clan Wade+. Abdou Diouf et Léopold Sédar Senghor, non plus, n’échappent pas aux reproches selon lesquels, au Sénégal, généralement, les familles des présidents prennent le pouvoir pour leur bien propre", ajoute-t-il.
Enquête résume la situation avec ce commentaire de l’ancien ministre Amadou Tidiane Wane : "Senghor avait des réserves (sur la présence des parents au sein de l’Etat), Diouf manquait de courage, Wade était un téméraire, Macky a manqué d’intelligence sur cette question".
Autre question politique : "Que reste-t-il de la gauche ?", s’interroge Le Témoin quotidien en première page, avant d’esquisser une réponse : "A l’historique lutte des classes" prônée par cette sensibilité politique, "a succédé une triviale lutte des places", dans le cas du Sénégal en particulier.
Le journal Le Quotidien ouvre sur tout autre chose, qui concerne le démarrage des activités de l’aéroport international de Diass, annoncé pour le 8 décembre prochain.
"Les jours sont désormais comptés pour l’aéroport international Léopold Sédar Senghor de Dakar", dont la fermeture définitive de la tour de contrôle est programmée pour le 8 décembre à 12 heures, au lendemain de l’inauguration de l’aéroport international Balise Diagne de Diass, écrit le journal.