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Les Lions doivent apprendre la culture de la gagne (François Zahoui)
Publié le mercredi 27 septembre 2017  |  Agence de Presse Sénégalaise
Éliminatoires
© aDakar.com par DF
Éliminatoires Coupe du monde 2018: Le Sénégal et le Burkina Faso se neutralisent
Dakar, 2 septembre 2017 - Les Lions du Sénégal ont été tenus en échec par les Étalons du Burkina Faso au Stade Léopold Sédar Senghor de Dakar. Les deux équipes s`affrontaient pour le compte de la 3e journée des éliminatoires au mondial 2018 en Russie.




L’équipe du Sénégal doit apprendre "la culture de la gagne" pour transformer son "immense potentiel" en victoire au très haut niveau par exemple à la Coupe d’Afrique des nations (CAN), a analysé le technicien ivoirien, François Zahoui, sélectionneur du Niger.

"La Côte d’Ivoire est déjà passée par là, les gens étaient satisfaits quand ça jouait seulement bien alors qu’en sport en général et en football en particulier, la finalité reste de gagner des trophées", a-t-il dit à l’envoyé spécial de l’APS au Ghana.

"Sur le plan potentiel et qualité, il n’y a pas photo entre le Sénégal et ses autres concurrents comme dans sa poule de qualification mais il faut transformer cette énorme qualité en machine de guerre", a estimé le sélectionneur du Niger battu à deux reprises lors des éliminatoires de la CAN 2017 par les Lions (2-0 et 2-1).

"Mais je suis convaincu qu’il n’est pas loin le jour où cette équipe va gagner un trophée continental parce qu’il y a tellement de talents dans ce groupe notamment celui actuellement engagé en éliminatoires de la Coupe du monde", a-t-il commenté.

François Zahoui qui ne tarit pas d’éloges sur les qualités des joueurs composant la sélection actuelle (Sadio Mané, Idrissa Gana Guèye et Kalidou Koulibaly) a indiqué que tout technicien aimerait conduire ce groupe.

"C’est l’une des meilleures sélections en Afrique présentement, c’est cela la vérité", a-t-il soufflé, relevant que c’est une équipe avec des joueurs qui peuvent faire la différence à n’importe quel moment d’un match.

"Je suis bien placé pour en parler", a-t-il évoqué le sourire aux coins des lèvres. A la question de savoir, s’il est prêt à revenir travailler dans son pays (la Côte d’Ivoire), il a répondu par un sourire avant d’avancer qu’il faudrait être d’accord avec la Fédération ivoirienne de football.

"Le Niger, n’est ni du niveau du Sénégal, ni de celui de la Côte d’Ivoire mais il y a un projet clair qui est en place", a-t-il rappelé, soulignant que s’il doit revenir dans son pays ou aller pour une nouvelle aventure, il faudrait jouer cartes sur table.

"Ce sera sur un projet valable et surtout dans une équipe de football (club ou sélection), le coach doit être le premier responsable et non les joueurs qui doivent faire la loi", a-t-il dit, rappelant qu’il ne saurait question pour lui de transiger là-dessus.

"C’est pour moi une exigence pour gagner au plus haut niveau et ce n’est pas la perception dans la plupart de nos fédérations où les stars ont tendance à faire la loi", a-t-il souligné.

L’ancien milieu de terrain international ivoirien vainqueur de la CAN 1992 en tant que joueur, aurait été mis sur la touche pour avoir eu beaucoup de problèmes avec les stars de la sélection de son pays lorsqu’il conduisait les Eléphants de 2010 en 2012.

"Si on veut gagner tout de suite un trophée continental, un technicien choisirait certainement la Côte d’Ivoire et le Sénégal au vu de leur potentiel mais on prend plaisir à diriger une sélection comme le Niger où on voit les joueurs progresser de sorties en sorties", a résumé le technicien ivoirien arrivé sur le banc du Mena en mai 2015.

Le Niger a battu 2-1 dimanche le Bénin en match de classement du tournoi de l’UFOA des Nations 2017 remporté par le Ghana victorieux du Nigeria 4-1.
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