Le député libéral Aïda Mbodj a procédé hier, mercredi 26 mars au lancement de son mouvement politique dénommé « Alliance nationale pour la démocratie (And Saxal Ligey) ». La cérémonie qui s’est tenue au grand théâtre de Dakar a vu la présence de nombreuses personnalités religieuses et politiques de ce pays. Aida Mbodj a réaffirmé, à cette occasion, son appartenance au Parti démocratique sénégalais (Pds).
Ceux qui pensent qu’Aida Mbodj la mairesse de Bambey allait quittait le Parti démocratique sénégalais (Pds) pour rejoindre la mouvance présidentielle doivent déchanter. La député libérale a confirmé hier, mercredi, lors de la cérémonie de lancement de son mouvement politique dénommé « Alliance pour la démocratie And Saxal Liguey » au grand théâtre de Dakar son appartenance au parti de Me Abdoulaye Wade. Dans une salle remplie à craquer, en présence de nombreuses personnalités religieuses et politiques, Aida Mbodj crie fort son ancrage au Pds.
« Je réaffirme mon appartenance au parti démocratique Sénégalais. Avant de créer ce mouvement politique j’ai eu la permission et la bénédiction de Me Abdoulaye Wade, un homme qui m’a tout donné. Un homme qui m’a honoré de sa confiance en me nommant à la tête de plusieurs départements ministériels. Un homme qui m’a beaucoup soutenu, m’a encouragé d’un amour paternaliste et à qui je renouvelle ma fidélité et mon engagement militant», lance-t-elle.
Par ailleurs, elle a décrié l’attitude de certaines responsables du Pds qui, selon elle, ont eu à transhumer pour aller à l’Alliance pour la République (Apr), le parti du Président Macky Sall : «Aujourd’hui rien ne marche dans ce pays et ceux qui doivent s’opposer au gouvernement ne réagissent pas, c’est pour cette raison que je renouvelle ma fidélité à Abdoulaye Wade que je ne trahirais jamais, car j’ai tout eu avec le Pds», jure Aida Mbodj.
Revenant sur la genèse et les objectifs de son mouvement, la députée libérale explique: « l’alliance nationale pour la démocratie And Saxal Liguey, comme son nom l’indique, sera désormais l’instrument à travers lequel nous voulons perpétuer l’œuvre des grands hommes qui ont bâti ce pays. Car même s’il ne dispose pas d’énormes potentialités, le Sénégal est un pays riche de sa cohésion sociale, de son ancrage démocratique, de l’attachement de ses fils au culte du travail. C’est la conviction que j’ai toujours eue de l’action politique. Et la perte du pouvoir en mars 2012, loin de m’enlever cette conviction, me conforte dans cette voie». Et de poursuivre : « la création de ce mouvement découle d’un double constat. Le premier a trait à la propension des tenants de l’actuel pouvoir à gouverner sur la base de simples promesses mirobolantes. Le Yonou Yokkuté a disparu du vocabulaire des responsables de l’Apr, supplanté par le fameux et fumeux Plan Sénégal Emergent. Un plan prêt à porter, conçu à l’origine à l’étranger et sans prise avec nos réalités ».
Parlant au nom du Pds, Lamine Dia, membre du comité directeur de cette formation politique, soutient : « je suis ici pour parler au nom de tout le parti. Lorsque Aida Mbodj m’a montré le message que lui a envoyé Me Wade, cela m’a rassuré et encouragé. Ce message témoigne tout le respect et l’admiration de Me Wade envers Aida Mbodj ».
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