Le président de la Confédération africaine de football (CAF), Ahmad Ahmad, assure qu’aucune fédération nationale n’a pensé à ce jour remettre en cause l’organisation actuelle de l’Union des fédérations ouest-africaines de football (UFAO) en deux zones distinctes.
"Aucune fédération n’a émis le souhait de remettre en question l’organisation actuelle" de l’UFOA, a-t-il dit lors d’une rencontre avec de journalistes sportifs, vendredi, à Accra, au Ghana.
Il répondait à une question relative à la situation de ces deux zones de développement (ouest A et ouest B) de l’UFOA qui, jusqu’en 2011, était organisée en une seule entité.
"La situation ne gêne pas mais les fédérations veulent qu’on puisse leur permettre de tenir des compétitions comme celle qui se déroule actuellement au Ghana ensemble", a-t-il relevé en allusion au tournoi de l’UFOA.
En plus de l’organisation de compétitions, la CAF va aider l’UFOA et ses deux zones à organiser des stages en commun, a promis son président.
"Ces zones sont une organisation interne non reconnue par la Fifa mais elle a accepté de les aider via la CAF", a rappelé Ahmad, en présence de ses vice-présidents Kwesi Nyantaki, Amaju Pinnick et Souleymane Hassane Wabéri.
Il va présider ce samedi, dans la capitale ghanéenne, la réunion du Comité exécutif de la CAF, le gouvernement de l’instance dirigeante du football africain. Cette rencontre va notamment porter sur l’organisation de l’édition 2018 du Championnat d’Afrique des nations, prévue au Kenya.
Au sujet des attributions des compétitions, le président de la CAF rappelle que s’il doit y avoir un retrait, il se fera après un nouvel appel d’ordres.
’’Même si ça doit durer une semaine, il y aura appel d’offres", a-t-il dit, relevant que la nouvelle équipe dirigeante de la CAF veut dorénavant faire les inspections en amont.
"Nous allons visiter les pays candidats avant de leur confier l’organisation des compétitions", a-t-il annoncé.