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Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique: La FKA et le CHEDS prennent les devants
Publié le jeudi 21 septembre 2017  |  Enquête Plus
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© aDakar.com par MC
Journée de réflexion sur “migrations, défense et sécurité“
Dakar, le 19 septembre 2017 - Le Centre des hautes études de défense et de sécurité organise (CHEDS), en partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer de Dakar (FKA), une journée de réflexion sur: "migrations, défense et sécurité".




En prélude au Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique, prévu du 13 au 14 novembre prochain, la Fondation Konrad Adenauer (FKA) et le Centre des hautes études de défense et de sécurité (CHEDS) se sont penchés, hier, sur le triptyque migration, défense et sécurité.

Trouver une articulation entre les phénomènes migratoires et les défis sécuritaires de l’heure en Afrique de l’Ouest. Tel est le bien-fondé du séminaire coorganisé, hier, par le Centre des hautes études de défense et de sécurité en partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer. Une réflexion qui s’inscrit dans le cadre du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique prévu les 13 et 14 novembre 2017, au Centre international de Conférence Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD).

Dans son discours portant sur l’état des lieux des défis sécuritaires liés aux questions migratoires en Afrique de l’Ouest, le Directeur général du Centre des hautes études de défense et de sécurité (CHEDS), le général Paul Ndiaye, renseigne que l’Afrique de l’Ouest est la première région d’accueil des migrations en Afrique, avec 80% des migrations internes contre 13% des migrations en destination de l’Europe. Cependant, ‘’face au drame, les programmes de lutte conjointement menés par les pays africains et européens tardent à porter leurs fruits. Dans la déclaration commune de Valettes, en 2015, les Etats africains et européens s’étaient engagés à respecter les droits de l’Homme, améliorer les cadres de la migration légale, lutter contre les divers trafics, mais aussi s’attaquer aux causes dans leurs politiques de coopération au développement’’, constate-t-on dans une note tenant lieu de termes de références de la rencontre.

Ce contrat, le même pour le principe de libre circulation des personnes et de leurs biens, est très peu respecté par les pays qui privilégient leurs propres intérêts sécuritaires. ‘’L’amalgame fait en Europe entre migration et sécurité, le trafic humain dans les zones de transit ainsi que le spectacle des scènes macabres de noyades et de disparus (14 000 personnes) devrait susciter un effort de résilience sécuritaire globale’’, indiquent les experts.

Depuis 2015, retour de 5521 migrants sénégalais

Parmi les acteurs qui ont planché sur cette question migratoire, il y a l’Organisation internationale des migrations (OIM) dont la représentante a axé son intervention sur le programme d’assistance au retour des migrants, à travers son volet aide au retour volontaire et à la réintégration. Grâce à ce programme, l’OIM accompagne les migrants par le financement de leurs projets générateurs de revenus, une fois arrivés dans leurs pays d’origine.

A en croire Sala Mbaye qui a représenté l’OIM à cette rencontre, en 2015, il a été enregistré au Sénégal 1647 retours de migrants venant de divers pays africains et d’Europe. En 2016, ces chiffres sont revus à la hausse à cause, dit-elle, des campagnes de sensibilisation dans les pays d’accueil, de transit et d’origine menées par son institution. Ce qui donne un effectif de 1880 qui sont revenus contre 1994 pour l’année en cours. Les migrants qui reviennent du Niger, de la Libye sont en tête, alors qu’on note une légère baisse pour les migrants des pays européens. Les régions qui enregistrent les forts taux de retour sont : Tambacounda, Kolda et Dakar.
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