Le Sénégal a été élu, ce mardi, vice-président du Bureau du Groupe d’experts pour la mise en œuvre de la stratégie Africaine de lutte contre l’exploitation et le commerce illicites des espèces de la faune et de la flore sauvages sur le continent.
L’élection du Sénégal a eu lieu lors de première réunion dudit Groupe, tenue au siège de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba. Cette réunion a également convenu de l’élection de trois vice-présidents à savoir le Maroc, le Gabon et l’Afrique du Sud, ainsi que de l’Ethiopie en tant que rapporteur du Groupe.
Pour rappel, ce Groupe d’experts a été créé lors de la 16ème session de la Conférence ministérielle africaine de l’Environnement (CMAE), tenue en juin 2017 à Libreville (Gabon).
Il a pour mandat la mise en œuvre de la stratégie Africaine de lutte contre l’exploitation et le commerce illicites des espèces de la faune et de la flore sauvages.
Initiée par la Commission de l’Union Africaine (CUA), en collaboration avec le Programme des Nations Unis pour le Développement (PNUD) et le Programme des Nations Unis pour l’Environnement (PNUE), la réunion du Groupe d’experts, qui se poursuivra jusqu’au 21 septembre, vise à contribuer à une compréhension commune de la stratégie du Groupe et à élaborer les termes de référence du Groupe d’experts.
Il s’agit également d’identifier les programmes et activités visant à assurer la mise en œuvre de la stratégie de lutte contre l’exploitation illégale et le commerce illicite d’espèce sauvage aux plans national, régional et sous régional et de convenir d’un cadre approprié de suivi et d’élaboration des rapports et d’une feuille de route pour la mise en œuvre de ladite stratégie.
A l’ouverture de ce conclave, les participants ont, tour à tour, mis en exergue l’importance de la biodiversité sur le continent africain et appelé les pays membres de l’UA à conjuguer leurs efforts pour mettre œuvre cette stratégie ambitieuse.
Il va sans dire que l’exploitation illégale et le commerce illicite de la faune et de la flore sauvages constituent une problématique majeure pour le continent. Pour faire face à ce fléau, les intervenants ont insisté sur la nécessité d’adopter une « approche commune » et de renforcer la coopération interafricaine à cet égard.
HA/APA