Le cas de Khalifa Sall, député maire de Dakar en détention préventive depuis sept mois, a largement alimenté les débats lors de la rentrée parlementaire sénégalaise, ce jeudi 14 septembre. Le collectif d’avocats qui assure sa défense a saisi, par courrier, les députés pour leur enjoindre de mettre fin à une détention qu’ils qualifient d’ « arbitraire ».
« Sous prétexte de poursuites pour détournement de deniers publics, la détention de M. Khalifa Ababacar Sall, a été maintenue alors que la Constitution prévoit expressément que le député est couvert par l’immunité à compter du début de son mandat qui prend effet dès la proclamation des résultats de l’élection législatives », lit-on dans la lettre adressée jeudi par cinq avocats de Khalifa Sall au président de l’assemblée générale de l’Assemblé nationale. Cette correspondance, que Jeune Afrique a pu se procurer, s’appuie sur la réélection du maire de Dakar à l’issue des élections législatives du 30 juillet, dont les résultats ont été officiellement proclamés le 13 août.
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