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Christine Lagarde a tenu un discours devant la Représentation Nationale Dakar, le 30 Janvier 2015 - La Directrice Générale du Fonds Monétaire International s`est adressée aux députés Sénégalais. Christine Lagarde a été reçue à l`Assemblée nationale par le président Moustapha Niass. |
Les députés de la treizième législature seront installés aujourd’hui, jeudi 14 septembre à l’Assemblée nationale. Le défi pour cette nouvelle législature au sein de laquelle, on note la présence de plusieurs hommes d’Etat dont des anciens ministres d’Etat et d’anciens hauts fonctionnaires de l’Etat qui ont marqué le débat public ces dernières années, sera de redorer le blason de la deuxième institution du pays, très critiquée sous la législature précédente.
Près de quarante-cinq jours après leur élection, les députés de la treizième législature seront installés officiellement dans leur fonction d’élu du peuple aujourd’hui, jeudi 14 septembre, à l’Assemblée nationale. La cérémonie de leur installation officielle fermera définitivement la parenthèse de la douzième législature, qualifiée comme la «plus nulle» de l’histoire parlementaire du Sénégal et inaugurer par la même occasion un nouveau cycle de l’institution parlementaire pour les cinq prochaines années. Contrairement à la législature précédente, cette treizième législature semble disposer plus d’atout pour relever le débat parlementaire au regard du profil des députés qui vont la composer. En effet, dans le camp des adversaires de la coalition au pouvoir, on note la présence de plusieurs hommes d’Etat dont des anciens ministres d’Etat et d’anciens hauts fonctionnaires de l’Etat qui ont marqué le débat public ces dernières années.
Parmi ceux-ci, on peut citer entre autres, Papa Diop président de la convergence démocratique Bokk gis gis, ancien président de l’Assemblée nationale et du Senat, Cheikh Tidiane Gadio (Pôle alternative), ancien ministre d’Etat, ministre des affaires étrangères, Me Madické Niang, ancien ministre d’Etat, ministre des affaires étrangères, désigné pour diriger les parlementaires libéraux. Il y’a aussi Moustapha Guirassy, Pdg de l’Institut africain de management (Iam) et ancien ministre sous le régime libéral du Président de Wade élu sur la liste Kaddu Askanwi de Abdoulaye Baldé, Khalifa Sall, maire de Dakar, Théodore Chérif Monteye (Bunt Bi), Ousmane Sonko (NdawiAskan), Déthiè Fall, vice-président du parti Rewmi, le professeur El Hadj Issa Sall, président de l’Université du Sahel et Dr Toussaint Manga, secrétaire de l’Ujtl, pour ne citer que ceux-là.
A ces députés, il faut ajouter les reconduits de la douzième législature à l’image de Modou Diagne Fada (MànkooYessal), Aïda Mbodji (SaxalLiguey) et Aïssata Tall Sall (Osez l’Avenir). Dans camp de la coalition majoritaire, Benno bokkyakaar, on note également la présence de nouvelles figures de députés qui pourront contribuer considérablement à relever le débat parlementaire au cours de cette législature. Il s’agit, entre autres, de Pape Sagna Mbaye, ancien maire de Pikine, Seydou Diouf président de Ppc, Mame Bounama Sall, président de la jeunesse socialiste et Abdoulaye Wilan, maire de Kaffrine. À ceux-là, il faut aussi ajouter, Siré Dia, Dg de la Poste, Socé Diop Dione, Directrice Générale de l’Agence de Construction de Bâtiments et d’Edifices Publics (Acbep) et Cheikh Oumar Anne, directeur du Coud si toutefois ces derniers décident de siéger.
PROCÉDURE DE LA CÉRÉMONIE SOLENNELLE D’INSTALLATION DE LA TREIZIÈME LÉGISLATURE : Ce que dit la Constitution
La journée de demain, jeudi 14 septembre, est partie pour rester graver dans les annales de l’Assemblée nationale. Élus à l’issue des élections législatives du 30 juillet dernier, les députés de la treizième vont, en effet, prendre officiellement fonction aujourd’hui lors d’une cérémonie solennelle prévue en début de la matinée à partir de 10 heures à l’hémicycle. Les procédures de cette installation officielle sont définies par le chapitre 4 de la Constitution du Sénégal en ses articles 8, 9, 10 et 11. D’abord, l’article 8 stipule à propos de la constitution du bureau de l’Assemblée nationale que les dispositions de l’article 15 s’appliquent aux mandats en cours du présidentde l’Assemblée nationale et des autres membres du Bureau pendant que l’article 9 précise qu’au début de la législature, le plus âgé des membres présents sachant lire et écrire la langue officielle assure la présidence de la séance jusqu’à l’élection du Président. Poursuivant cet article ajoute que le doyen d’âge est assisté par les deux plus jeunes, sachant lire et écrire la langue officielle, pour assumer les fonctions de secrétaires. Il fait procéder à l’appel nominal des députés.
Ainsi, selon toujours cet article 9 de la Constitution, le doyen d’âge, après avoir fait constater que le quorum (la moitié plus un, Ndlr) est atteint, déclare la séance ouverte. Par ailleurs, cet article 9 précise également qu’aucun débat ne peut avoir lieu sous la présidence du doyen d’âge, sauf s’il porte sur des questions de procédure relatives à l’élection en cours. «Dès son élection, le Président de l’Assemblée nationale prend fonction. L’élection des autres membres du Bureau se déroule sous sa présidence. Ce n’est qu’en cas d’empêchement du président que le plus âgé des députés présents, sachant lire et écrire la langue officielle, préside à l’élection des autresmembres du Bureau», ajoute l’article 10 pendant que l’article 11 insiste. «Aucun débat ne peut avoir lieu avant l’installation du Bureau définitif, sauf s’il porte sur des questions de procédure relatives à l’élection en cours. Il peut être demandé une suspension de séance. Le président de l’Assemblée nationale peut autoriser des explications de vote après l’installation du Bureau définitif».
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