Le coordonnateur de la Fédération nationale pour l’agriculture biologique (FENAB), Ibrahima Seck, sollicite des pouvoirs publics un accompagnement pour le développement de l’agriculture biologique.
‘’Nous continuons à recevoir de la part des autorités, un soutien verbal. Il n’y a pas une volonté politique pour accompagner le développement de l’agriculture biologique au Sénégal’’, a-t-il dit dans un entretien avec la presse.
Selon lui, les autorités compétentes investissent beaucoup de ressources financières dans l’agriculture conventionnelle au détriment de celle biologique.
‘’L’État dépense beaucoup d’argent pour soutenir uniquement l’agriculture conventionnelle. Aujourd’hui, les agriculteurs biologiques ont besoin de bio pesticides, de bio fertilisants et semences biologiques pour mener à bien leurs activités’’, a relevé M. Seck.
‘’Mais, jusqu’à présent l’État du Sénégal ne nous appuie pas’’, a déploré le coordonnateur de la Fédération nationale pour l’agriculture biologique.
Cette pratique culturale permet aux populations ‘’d’accéder
à des produits sains, très bons pour la santé, et favorise en même temps, une bonne gestion des ressources naturelles’’, a-t-il fait remarquer.
Ibrahima Seck renseigne que les pratiquants de l’agriculture biologique ont ‘’des semences de légumes, de céréales, de maïs, de mil, etc". "Mais ces semences ne sont pas reconnues par la législation sénégalaise parce qu’il y a tout un processus pour les fabriquer. Ce n’est pas facile’’, a-t-il fait remarquer.
M. Seck fait état d’une législation qui ’’constitue un frein au développement de l’agriculture biologique’’.