La polémique suscitée par la nomination, lundi dernier lors du Conseil des ministres, d’Aliou Sall, frère du Chef de l’Etat, au poste de Directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), fait le menu des quotidiens sénégalais parus mercredi.
«Nomination d’Aliou Sall à la caisse de consignations : Le casse-tête du frère», titre EnQuête, soulignant que le cumul des postes d’Aliou Sall indispose politiquement son grand-frère de Président.
Le journal écrit que sa nomination à la Cdc donne du grain à moudre à ceux qui dénoncent la présence de la famille Sall et Faye dans les affaires de l’Etat.
Dans Le Quotidien, Malick Gakou, leader du Grand parti, qualifie cette nomination d’Aliou Sall d’«un attentat contre les intérêts de la nation».
«C’est une déclaration de guerre contre les intérêts du Sénégal», poursuit Malick Gakou dans Vox Populi.
Direct-Info s’intéresse au Dg sortant de la Caisse des dépôts et consignations et écrit : «Thierno Seydou Niane, un as de l’économie».
«Remaniement, revendications régionalistes, levée de boucliers : Macky, à l’épreuve du partage du pouvoir», titre Sud Quotidien.
Pour mettre fin à cela, le professeur Amadou Kah demande au président de faire preuve de beaucoup d’autorité.
Traitant des promesses non tenues du Chef d l’Etat, Walfadjri estime que «le président Sall contredit le candidat Macky».
Dans L’As, Farba Ngom, député de la mouvance présidentielle estime que «Aliou Sall a une double légitimité».
Parlant de politique, M. Ngom affirme que «Macky doit servi d’exemple aux frustrés» de la formation du nouveau Gouvernement. «On doit être discipliné, la nomination est une affaire de chance», indique Farba Ngom qui prend la défense de Macky à la Une de L’Observateur.
«Une réelle conviction politique ne peut être arrimée à un poste. La première dame ne mène pas de combat par procuration. Je comprends l’amertume de ceux qui n’ont pas été reconduits, mais je ne peux pas tolérer leur démarche», soutient le député.
Vox Populi revient sur l’appel au dialogue politique autour du chef de l’opposition et de la limitation des candidatures et renseigne que «Macky met la pression…»
«Nous avons besoin de nous parler, puisque nous avons forcément des sujets qu’il nous faut régler. On ne peut pas aller à la présidentielle avec autant de candidats ou une cinquantaine, on ne pourra plus voter», dit Macky Sall.