L’équipe nationale de football du Sénégal a plus que jamais ’’besoin de sérénité et de réflexion’’ après ses deux matchs nuls contre le Burkina Faso, pour le compte de la troisième journée du dernier tour qualificatif pour le Mondial 2018, a estimé Pape Diouf, l’ancien président de l’Olympique de Marseille (Ligue 1 française).
"Je peux comprendre qu’on puisse imputer les responsabilités de la sélection au coach, ça se passe comme cela dans tous les pays, mais vouloir lui faire le chapeau, c’est très gros" a-t-il dit dans un entretien avec l’APS.
"Je suis de ceux qui pensent qu’on doit le laisser poursuivre son travail parce que c’est un professionnel consciencieux qui a appris son métier", a dit Pape Diouf.
A ceux qui pensent qu’un autre technicien doit être adjoint au staff technique des Lions, il rappelle que des décisions similaires avaient été prises par le passé, mais "n’ont rien donné".
"La question qui mérite une réflexion est : pourquoi au Sénégal on ne gagne rien du tout en football malgré le potentiel qui est le nôtre", s’est-il interrogé, invitant à une réflexion générale sur cette question.
"Nous avons eu de grandes générations mais le résultat reste toujours le même", excepté la seule médaille d’or remportée par le Sénégal en 1963, lors des Jeux de l’amitié, a fait observer l’ancien reporter sportif.
"Au vu de la qualité des joueurs qui se sont succédé en équipe nationale, on aurait dû ajouter plusieurs lignes à notre palmarès", a-t-il estimé.
Présenté comme le favori du groupe D des éliminatoires du Mondial 2018 eu égard à son potentiel, le Sénégal peine dans sa poule de qualification et a été contraint au partage des points par le Burkina Faso (0-0 et 2-2) lors des 3-ème et 4-ème journées des éliminatoires de la Coupe du monde 2018.
Avec un match à rejouer contre l’Afrique du Sud, le Sénégal qui compte 5 points, à deux journées de la fin des éliminatoires, a de nouveau son destin en main dans la poule de qualification qu’il partage avec le Burkina Faso (6 points +2) et le Cap-Vert (6 points -2).