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Mouhammadou Ngouda Mboup, enseignant chercheur en droit public (UCAD): "Il reste une voie aux avocats de Khalifa Sall: c’est le juge des référés"
Publié le lundi 11 septembre 2017  |  Sud Quotidien
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© aDakar.com par DF
Le Parti socialiste réfléchit autour sur l`Acte III de la décentralisation
Dakar, le 07 septembre 2015 - Le Parti socialiste veut proposer des solutions aux différents défis que pose l`Acte III de la décentralisation. Les camarades socialistes étaient réunis pour leur 4eme session thématique. Photo: Khalifa Ababacar Sall, maire de Dakar




Le maire de Dakar, Khalifa Sall garde toujours ses chances d’obtenir une liberté provisoire. Ou du moins, c’est la conviction de Mouhamadou Ngouda Mboup, enseignant chercheur en droit public à la faculté des Sciences juridiques et politique de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Invité de l’émission Objection de la radio Sud Fm (privée), l’enseignant chercheur a indiqué que l’ouverture de la treizième législature dont Khalifa Sall est membre constitue une possibilité offerte à ses avocats pour saisir le juge des référés dans un délai de quarante-huit heures à partir du 14 septembre prochain.

Invité de l’émission Objection de la radio Sud Fm (privée), l’enseignant chercheur en droit public à la faculté des Sciences juridiques et politique de l’Ucad, Mouhamadou Ngouda Mboup, a indiqué que le maire de Dakar a toujours les chances d’obtenir une liberté provisoire en dépit des nombreux refus enregistrés par ses avocats.

Face à notre confrère Baye Oumar Gueye, Mouhamadou Ngouda Mboup a souligné que l’ouverture de l’installation de la treizième législature dont Khalifa Sall est membre constitue une possibilité offerte à ses avocats pour saisir le juge des référés dans un délai de quarante-huit heures à partir du 14 septembre prochain. «Depuis le 17 janvier 2017, il y’a eu une réforme judiciaire majeure. Le juge des référés a fondamentalement quarante-huit heures pour statuer à ce qu’une liberté fondamentale soit protégée sous les quarante-huit heures : c’est le président de la Cour suprême. Et, si les avocats de Khalifa Sall saisissent le juge des référés, il va statuer par ordonnance. Maintenant, l’urgence sera caractérisée lorsqu’à la veille de l’installation de l’Assemblée nationale, Khalifa Sall n’est pas libéré», indiqué Mouhamadou Ngouda Mboup.

La présence de Khalifa Sall est obligatoire

«A la veille de l’installation du parlement, à minuit, si Khalifa Sall a sa convocation, on devrait le laisser aller participer à l’investiture parce qu’on ne peut pas investir un député qui n’est pas présent. Dans le système sénégalais, pour investir un député, il faut qu’il soit présent, c’est la raison pour laquelle, on fait l’appel parce que si on fait l’appel et que Khalifa Sall n’est pas là, donc sa présence physique n’est pas avérée. Et, il faudrait s’assurer à ce qu’il soit là», ajoute encore l’enseignant chercheur en droit public à la faculté des Sciences juridiques et politique de l’UCAD. Et d’ajouter : «un député élu a le droit de demander à assister à son investiture. Le lui priver, revient à violer ses droits parce que c’est la constitution qui prime sur la loi pénale».

Auparavant, Mouhamadou Ngouda Mboup a estimé que la convocation du maire de Dakar, Khalifa Sall et sa présence à la séance d’ouverture solennelle de l’Assemblée Nationale prévue ce jeudi 14 septembre, sont obligatoires. Car dit-il, «au Sénégal, on n’a pas élu 164 députés mais on a élu 165 députés et c’est la raison pour laquelle, j’avais dit, les avocats de Khalifa Sall ont une procédure qu’ils n’ont pas utilisé que l’on appelle le référé administratif».
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