L’activité de pêche au Sénégal a enregistré une forte hausse de 89,8% des débarquements au deuxième trimestre 2017 comparé au trimestre précédent , a appris APA auprès de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).
Cette structure impute cette situation aux améliorations simultanées constatées au niveau de la pêche artisanale (plus 103,4%) et de la pêche industrielle (plus 42,9%).
« La progression des débarquements de la pêche artisanale est tirée par les régions de Thiès (plus 145,0%) (particulièrement le département de Mbour (plus 204,7%)), et de Dakar (plus 194,3%) », avance la DPEE.
Dans ces localités, la bonne orientation des captures est expliquée par la réinstallation des pêcheurs rapatriés de la Mauritanie tout au long du littoral.
La performance de la pêche industrielle est portée par les captures des sardinelles, maquereaux et chinchards (plus 46,3%) ainsi que de thon (plus 153,2%).
Au total, l’augmentation de l’offre a entraîné un repli des prix du poisson frais de 19,9% sur la période.
Sur un an, l’activité de pêche s’est améliorée de 21,2%, au deuxième trimestre 2017, en rapport avec les augmentations respectives des prises de ses volets artisanal (plus 25,5%) et industriel (plus 3,4%).
Par zone de pêche, les captures dans la région de Saint-Louis (Nord) ont reculé de 86,8%, en glissement annuel, alors que celles des régions de Thiès (70km de la capitale) et Dakar se sont respectivement consolidées de 57,2% et 93,0%.
« A Saint Louis, la baisse des captures est principalement expliquée par la non signature d’accord de pêche avec la Mauritanie en 2017 », note-t-on.
Relativement à la même période, un an auparavant, le premier semestre 2017, a enregistré une consolidation de 1% des activités de pêche, tirée par la composante artisanale (plus 1,7%).
Les performances semestrielles de cette dernière sont portées par la région de Thiès (plus 26,2%), en liaison avec l’augmentation de l’effort de pêche et la forte affluence de sennes tournantes qui pêchent les petits pélagiques.