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Le Soleil N° 13151 du 26/3/2014

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Après deux ans de pouvoir de Macky Sall: Le Premier ministre dresse un bilan d’étape satisfaisant
Publié le mercredi 26 mars 2014   |  Le Soleil


Le
© aDakar.com par DF
Le premier ministre a présidé un forum dans le cadre de la célébration des 40 années de la Banque Islamique de Développement
Le premier ministre Aminata Touré à présidé un Forum sur la Banque Islamique de Développement. Dix-sept pays africains ont été représentés. L’organisation de la réunion rentre dans le cadre des célébrations marquant le 40e anniversaire de la BID. Il est question, lors de ce forum, de dresser le bilan des activités menées par la banque (la BID) dans les pays membres et non-membres, d’identifier les difficultés rencontrées, et de participer à la planification d`une nouvelle stratégie décennale. Photo: Aminata Touré, Premier Ministre du Sénégal


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C’est un bilan d’étape satisfaisant que le Premier ministre a présenté aux Sénégalais dans plusieurs domaines prioritaires. Un bilan confirmé par plusieurs de ses ministres qui ont participé à la table-ronde d’hier. Seulement, le Premier ministre appelle tous les Sénégalais à redoubler d’efforts pour présenter un meilleur bilan l’année prochaine.

« Retroussons-nous les manches pour que l’année prochaine, nous ayons un bilan beaucoup plus reluisant ». C’est l’appel lancé, hier, par le Premier ministre Aminata Touré à l’ensemble des Sénégalais pour propulser le pays sur les voies de l’émergence. C’était à l’occasion d’une table-ronde organisée sur les deux années du président de la République Macky Sall à la tête du Sénégal. Moment choisi par le chef du gouvernement et plusieurs de ses ministres pour revenir sur certaines réalisations faites, en tenant compte des attentes des Sénégalais. C'est-à-dire leurs aspirations à de meilleures conditions de vie, à plus d’équité, de justice sociale et d’Etat de droit. « Ces préoccupations légitimes ont guidé l’action du président Macky Sall et de son gouvernement », a indiqué le Premier ministre Aminata Touré. Non sans rappeler les nombreuses baisses opérées par le gouvernement pour soulager les populations les plus défavorisées. Il s’agit de la baisse du loyer qui traduit l’aspiration du gouvernement à plus de solidarité aux couches défavorisées. Mais aussi à lutter contre la spéculation immobilière. Auparavant, la baisse des prix des denrées de première nécessité, depuis le mois d’avril 2013, était une « demande sociale forte » qui a contribué à soulager le panier de la ménagère. C’est ainsi que le kilogramme de riz ordinaire est à 280 FCfa au lieu de 325 FCfa ; le parfumé de 435 FCfa au lieu de 475 FCfa. Ces baisses touchent également les autres denrées telles que l’huile et le sucre.

Dans le même sillage, rappelle le Premier ministre, le gouvernement a consenti une baisse des impôts sur les revenus (-28,9 milliards FCfa). Ce qui se traduit par une amélioration du pouvoir d’achat et du niveau de vie des Sénégalais. Sur le plan social, plus de 50.000 familles bénéficient, désormais d’une allocation annuelle de 100.000 FCfa du programme de bourses de sécurité familiale (Pnbf). De même, une gratuité des soins est appliquée pour les enfants âgés de 0 à 5 ans. A ce titre, une enveloppe de 10 milliards de FCfa a été mobilisée par le gouvernement, contribuant à réduire les inégalités.

Rationalisation des dépenses
Au chapitre de la bonne gouvernance, le Premier ministre est revenu sur les actes posés en ce sens par son gouvernement. Il s’agit de la réduction du train de vie de l’Etat, se traduisant par la suppression de plusieurs agences et directions, mais aussi par la suppression du Sénat. Ce qui a permis à l’Etat de gagner près de 8 milliards de FCfa. Il en est ainsi de la rationalisation des dépenses avec la réduction des factures de téléphone mobile (1,2 milliard de FCfa) et des factures d’eau de l’administration. D’autres efforts ont été faits dans le sens de l’amélioration de la bonne gouvernance à travers la création de l’Ofnac et de la Crei, en charge de lutter contre la corruption et la délinquance financière. A cela s’ajoute, la déclaration de patrimoine qui s’impose à tous les responsables de l’Etat et même au président de la République.

Dans les domaines tels la gestion des inondations et l’énergie, le gouvernement peut se prévaloir d’un bon bilan. Selon le Premier ministre, l’approvisionnement en électricité s’est « sensiblement améliorée en 2013 », grâce au plan d’urgence du Mix énergique mis en place par l’Etat. Il est attendu la baisse des coûts de production ainsi que la construction de nouvelles centrales électriques avec Tobène et Sendou. Au chapitre des inondations, plus de 66 milliards de FCfa ont été injectés par le gouvernement pour réaliser des travaux d’envergure à Dakar, Touba, Saint-Louis et Bambey. Ce qui a permis de maîtriser les eaux. Ces réalisations ont protégé 14.000 personnes dans la banlieue. Aujourd’hui, 2000 ménages ont été recasés à la cité Tawfekh Yaakar.

Mais le gouvernement ne s’est pas arrêté là, car il a ouvert des lignes de crédit pour les jeunes et les femmes d’un montant de 28 milliards de FCfa. Sans compter les instruments de financement tels le Fonsis, le Fongip et la Bnde. « Pendant deux ans, avec volonté et détermination, sous la forte impulsion du chef de l’Etat, le gouvernement a œuvré pour réaliser les attentes de nos compatriotes », précise le Premier ministre. A la suite de Mme Aminata Touré, les ministres en charge de l’Agriculture, de l’Enseignement supérieur et des Infrastructures sont intervenus pour informer des nombreuses réalisations faites par leur département respectif et des perspectives qu’ils ont déjà tracées.


DIALOGUE SOCIAL: LE PREMIER MINISTRE ANNONCE UNE GRANDE RENCONTRE DANS LES PROCHAINS JOURS
Le dialogue social tient à cœur le chef de l’Etat. C’est pourquoi, hier, le Premier ministre s’est appesanti sur ce point qui reste essentiel pour atteindre l’émergence. Une grande rencontre est d’ailleurs prévue, dans les jours à venir, avec les différents partenaires. « Il est important, pour nous, d’avoir un dialogue social qui instituera un climat apaisé, c’est ce qu’il (le chef de l’Etat) appelle de tous ses vœux. Il est prévu, dans les jours à venir, de tenir une conférence sociale avec les différents partenaires », a annoncé le chef du gouvernement. Aminata Touré rappelle l’invite faite par le chef de l’Etat aux Sénégalais à son retour de Paris, de se concentrer sur l’essentiel pour accroître la productivité.


ABDOULAYE SECK, MINISTRE DE L’AGRICULTURE: UNE PRODUCTION DE 25.000 TONNES DE SEMENCES CERTIFIÉES ATTENDUE À LA PROCHAINE CAMPAGNE
Pape Abdoulaye Seck MinEn passant au crible le bilan de son département, Dr Abdoulaye Seck, ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a déclaré que 25.000 tonnes de semences certifiées sont attendues par le Sénégal pour la campagne agricole 2013-2014, soit un coefficient multiplicateur de plus de 12 par rapport à l’année de référence 2012. Cette production était estimée respectivement, en 2011-2012 et 2012-2013 à 2.000 et 6.000 tonnes. Une performance qui a été rendue possible grâce au programme de reconstitution continue du capital semencier, une initiative qui a coûté 5 milliards de FCfa. Selon le ministre, il est établi que l’utilisation des semences certifiées peut induire à une hausse de productivité de 20 à 40 %. « Cela signifie que nous sommes dans une dynamique d’augmentation de notre productivité arachidière », a expliqué M. Seck, qui a également parlé du processus de mécanisation graduelle de notre agriculture.

Depuis la fin des programmes agricoles, intervenue en 1980, rappelle-t-il, le monde rural sénégalais vit dans une situation de sous équipement qui renforce la pénibilité du travail agricole et affecte négativement la productivité. Il annonce, à cet effet, que cette année, 16.800 unités de matériels attelés de culture sont en cours de distribution dans le bassin arachidier et 1.000 tracteurs sont attendus grâce à la coopération brésilienne pour un montant de 43,5 milliards de FCfa. La livraison est prévue en fin avril de cette année. Entre autres acquis enregistrés dans le secteur agricole au cours des deux dernières années, il relève la diminution, pour la prochaine campagne de commercialisation, des prix de la semence d’arachide ; la sécurisation du revenu des producteurs arachidiers avec le prix, qui a été fixé à 190 FCfa. Un record battu en 2014, avec un coût au producteur de 200 FCfa le kilogramme. Le ministre estime aussi qu’avec le démarrage du Projet de développement inclusif et durable (Pdidas), financé par la Banque mondiale et le fonds mondial pour l’environnement, à hauteur de 43 milliards de FCfa, le Sénégal, grâce à l’aménagement de 10.000 hectares, va exporter 157 milles tonnes de fruits et légumes contresaison et générer 50.000 emplois. Selon lui, ce mouvement va s’amplifier avec l’adhésion de notre pays à la nouvelle alliance pour la sécurité alimentaire et la nutrition pour la massification de l’investissement privé dans la l’univers agricole.

Abdoulaye Seck est également revenu sur la facilitation de l’accès aux intrants, semences et engrais. Non sans oublier la maîtrise de l’eau qui, à son avis, est aujourd’hui plus que jamais un acte fort de notre politique agricole. S’y ajoute l’exploitation des fermes agricoles. Avec le Programme d’accélération de la cadence de l’agriculture sénégalaise (Pracas), soutient le ministre, la part de la riziculture sous pluies va passer de 20 à 40 % en s’appuyant essentiellement sur les cultures de bas fonds et des plateaux par exploitation familiales du sud, du sud-est et du centre du pays.


ENSEIGNEMENT SUPERIEUR: 302 MILLIARDS FCFA SERONT INVESTIS D’ICI À 2017
Mary Tew NianeLe ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Mary Teuw Niane est revenu, dans son bilan d’étape, sur les réalisations effectuées et décisions prises par le gouvernement dans le domaine de l’enseignement supérieur. Il a salué les récentes concertations nationales sur l’avenir de l’enseignement supérieur et la nouvelle vision, le nouvel élan du président de la République pour l’enseignement supérieur en vue d’un « système éducatif d’excellence». « Jamais l’enseignement supérieur n’a bénéficié d’autant de volonté politique. Le président a joint la vision à l’action en investissement sans précédent dans l’enseignement supérieur afin de rattraper le retard en infrastructures », dira le ministre.

Il en veut pour preuve, les 18 milliards inscrits en 2014 dans le budget consolidé investissement. Ce montant, a-t-il poursuivi, « passera à 21 milliards en 2015, à 25 milliards de FCfa en 2016 et en 2017 à 27 milliards de FCfa. Au total, ce sont 302 milliards de FCfa qui seront investis d’ici à 2017 », a-t-il rassuré. Mary Teuw Niane a fait savoir que la deuxième cité des enseignants du supérieur est presque terminée et qu’un bâtiment pédagogique a été réceptionné à l’université Alioune Diop de Bambey de même que deux bâtiments d’hébergement pour les étudiants. Selon lui, à l’Ugb de Saint-Louis, le complexe Ugb 2 est terminé ainsi que l’amphithéâtre, l’auditorium de 1000 places pour ne citer que ceux-là. « Le président de la République, dans le programme d’urgence de construction de résidences universitaires, a un projet de trois bâtiments de 1.044 lits à la grande cité de l’Ucad. Les travaux vont démarrer dès la fin des travaux de démolition des quatre pavillons. Ce sont des résidences ultramodernes qui sont équipées d’ordinateurs de bureaux pour les occupants», a ajouté le ministre.

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche renchérit sur le financement de la Banque mondiale, le programme de gouvernance et de financement de l’enseignement supérieur axé sur les résultats, les appels d’offres et de plis ont été ouverts pour les projets de 3 milliards de FCfa pour l’université Gaston Berger de Saint-Louis, de 2 milliards de FCfa pour l’université de Bambey et pour 3 milliards de FCfa à l’appel d’offres de Ziguinchor en cours. Il a aussi fait comprendre que le ministère a mis en place le projet d’appui à la promotion des enseignantes chercheuses du Sénégal pour la promotion des femmes en vue de leur accès à l’enseignement supérieur et de la recherche et que le président a fait passer de 25 à 50 millions de FCfa, au profit du lauréat, le Grand prix du président de la République pour les sciences. Non sans rappeler que 100 millions de FCfa de subvention ont été attribués à 28 enseignants et 12 doctorants.


MOUHAMED DIONNE, MINISTRE EN CHARGE DU SUIVI DU PSE: « LE PSE PERMETTRA UNE CROISSANCE INCLUSIVE ET SOLIDAIRE »
Le ministre en charge du Suivi du Plan Sénégal émergent (Pse), Mouhamed Dionne a décliné l’ambition du chef de l’Etat à travers le Pse. Selon lui, le président Macky Sall souhaite que le Sénégal accède à une croissance inclusive et solidaire. Ce qui passera nécessairement par des transformations structurelles, par une société solidaire et par l’instauration d’un Etat de droit. Selon lui, cette stratégie repose sur des leviers que sont les secteurs de l’agriculture, de l’agro-alimentaire ; l’économie sociale et solidaire, l’habitat social, les ressources minières et la mise en place de hubs multiservices/tourisme de même qu’un tissu industriel d’envergure régionale. Pour Mouhamed Dionne, la société solidaire qui verra le jour, devra former 400.000 élèves aux métiers et permettre un accès universel aux services d’énergie à l’ensemble des Sénégalais. Mais le ministre en charge du suivi souligne qu’un mécanisme d’alerte sera mis en place pour s’enquérir sur l’évolution des réformes à mettre en œuvre dans le cadre du Pse. Il signale qu’à cet effet, 17 réformes sont initiées pour la réalisation des 27 projets du Pse. Egalement, un Bureau opérationnel de suivi du Sénégal émergent (Bosse) va signer des contrats de performance, basés sur la Gestion axée sur les résultats (Gar), avec l’ensemble des acteurs chargés d’exécuter les différents points du Pse.


INFRASTRUCTURES: 1.000 NOUVELLES PISTES RURALES EN 2014
Thierno Alassane Sall ZigEn 2014, pas moins de 14 projets routiers vont être démarrés par le gouvernement. Il s’agit, selon le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres de 680 km de routes revêtus, 120 km d’autoroute et 700 m de linéaire avec 9 ponts. Selon Thierno Alassane Sall qui a fait un résumé des différentes réalisations en perspective pour cette année, une enveloppe de 860 milliards FCfa sera injectée pour ces nouvelles routes. Selon le ministre, le prolongement de la Vdn de Cices à Tivaouane peul sera effectué ainsi que la reconstruction du Pont Sénégal 92. A cela, s’ajoutent les routes Dahra-Linguère, Passy-Sokone. A ces routes, s’ajoutent la construction de 1.000 pistes rurales qui vont s’ajouter aux 1300 autres déjà existantes.


MANSOUR SY DJAMIL: « NOUS N’AVONS PAS DROIT À L’ÉCHEC »
« On n’a que deux ans, il nous reste toute une législature. Deux ans, c’est un peu prématuré de crier à l’échec ou à la réussite. Il faut donner au temps, le temps de faire les choses et que nous sommes en train de mettre tout en œuvre. Nous avons la loi de finances, le Pse et tout cela mis en orbite nous permettra de réussir cette alternance, parce que nous n’avons pas droit à l’échec, parce que c’est la dernière chance que le peuple sénégalais donne aux politiques pour tenir les promesses qu’ils ont avancées durant la campagne électorale ».


YOUSSOU TOURE, APR: « NOUS AVONS FAIT DES AVANCÉES SIGNIFICATIVES »
« Le président et son équipe ont fait des avancées significatives par rapport à la prise en charge des préoccupations des Sénégalais. Il y a eu d’abord une baisse sensible sur les denrées de première nécessité, la baisse du loyer, ce qui n’a pas pu être possible depuis 1960 à aujourd’hui, sans compter la baisse de la fiscalité qui s’est traduite par une augmentation des salaires allant de 50 à 300.000 FCfa. Nous n’avons fait que deux ans et l’essentiel, c’est d’apporter des réponses concrètes aux préoccupations des Sénégalais ».


MAMADOU DIOUF DE LA CSA: « NOUS SALUONS LA DÉMARCHE INCLUSIVE DU PSE »
Mamadou Diouf a estimé ne pas avoir regretté d’avoir invité ses militants à voter pour le candidat Macky Sall en 2012. Il a aussi salué la démarche inclusive et consensuelle sur le Pse. « Cette démarche nous permet d’améliorer l’environnement des affaires et le bilan est positif », a-t-il soutenu non sans appeler le gouvernement à « prendre des mesures pour faciliter l’accès des populations aux parcelles à usage d’habitation et des mesures pour la promotion de l’entreprenariat en milieu rural ». Il a, en outre, interpellé le ministre des Infrastructures et des Transports, sur le tronçon Kaolack-Fatick qui est une préoccupation des populations, a-t-il précisé.


BAIDY AGNE, PRESIDENT DU CNP: « NOUS SOMMES PARTISANS D’UN PLUS GRAND CONSENSUS NATIONAL »
Baidy Agne PSESelon le président du Conseil national du patronat (Cnp), Baïdy Agne, le secteur privé entretient un excellent dialogue avec l’Etat dans le partenariat public-privé. « Nous sommes partisans d’un plus grand consensus national », a dit M. Agne. Selon lui, en tant que membres du secteur privé, ils ne sont pas de grands adeptes de bilan à mi-parcours. Car soutient-il, le privé évolue dans des durées beaucoup plus longues. Le dirigeant du Cnp rappelle que le gouvernement s’était donné des priorités, et les premières étaient l’action sociale et la bonne gouvernance. Sur ces deux secteurs, constate-t-il, l’Etat a fait beaucoup d’efforts qui méritent d’être salués. « Même si ces réalisations sont importantes, il faut, cependant, accorder une plus grande importance à l’action économique, car elle est génératrice de croissance et créatrice d’emplois », plaide M. Agne. A ce titre, il assure avoir défendu le gouvernement sénégalais en France lors du Groupe consultatif de Paris. « Nous espérons que le Plan Sénégal émergent (Pse) va non seulement atteindre les objectifs de croissance nécessaire, mais aussi créer des emplois. Tout ceci avec une participation du secteur privé, qui doit être au cœur de ce programme de développement ».


MBAGNICK DIOP, PRESIDENT DU MDES: « L’ETAT A MONTRÉ UNE VOLONTÉ DE RUPTURE DANS LE PARTENARIAT PUBLIC-PRIVÉ »
« Après deux ans d’exercice du pouvoir, nous nous réjouissons de l’initiative du gouvernement, qui a décidé de présenter un bilan à mi-parcours », s’est réjoui, Mbagnick Diop, président du Mouvement des entreprises du Sénégal (Mdes). Il a également salué l’implication du privé dans la présentation des réalisations des deux ans de Macky Sall à la tête de l’Etat. Ce qui constitue, à son avis, une volonté de rupture dans le partenariat public-privé. M. Diop encourage l’Etat à persévérer dans la relance de l’activité économique en menant des actions pour les entreprises. Il s’est félicité de la mise en place des instruments de financements tels que le Fongip, le Fonsis et la Bnde. Dans la même lancée, le président du Mdes a salué la décision annoncée par le chef de l’Etat d’attribuer 25 % de la commande publique au secteur privé.


IBRAHIMA LÔ DE L’UNACOIS: « UN DIALOGUE SINCÈRE ENTRE L’ETAT ET LE PRIVÉ »
Ibrahima Lô a estimé que le chemin tracé par le chef de l’Etat mène vers l’émergence. « Il y a un dialogue sincère entre le président et le secteur privé. Au total, en 18 mois, il y a eu plus de 169 milliards de FCfa de diminution des prix (riz, huile, sucre) au profit du panier de la ménagère», a précisé M. Lô.
Il a appelé les Sénégalais à accompagner le programme du chef de l’Etat.


LAMINE FALL DE LA CNTS: « UN BILAN D’ÉTAPE POSITIF »
« Nous sommes très satisfaits. Le bilan d’étape est positif. Notre bataille de tous les jours a été le pouvoir d’achat et on a vu la baisse de l’impôt sur les salaires, la baisse du loyer, les bourses de sécurité familiale contre les inégalités…Nous sommes rassurés sur l’école », a soutenu Lamine Fall qui a renouvelé son engagement à être aux côtés du gouvernement.
Il a noté aussi qu’aujourd’hui, le président consulte les partenaires sociaux et qu’il faut s’en féliciter. Il a tout de même appelé à « booster les emplois avec le Plan Sénégal émergent car les jeunes sont hantés par le chômage ».


BABA NGOM DU CNCR: « NOUS SOMMES DISPOSÉS AU DIALOGUE »
« Nous souhaitons que la commission nationale de réforme foncière voit le jour pour que les exploitations familiales puissent disposer de droits par rapport aux terres héritées des parents », a-t-il soutenu. M. Ngom a par ailleurs salué l’action du gouvernement pour la fixation du prix arachidier. « Le Cncr est disponible au dialogue pour trouver des solutions aux difficultés du monde rural », a-t-il conclu.

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