Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche envisage de caser dès le mois d'avril prochain les 5 400 nouveaux bacheliers non encore orientés et qui se sont inscrits sur la plateforme, campusen.sn, dans les établissements privés dont les filières sont reconnues par le Cames ou Anaq-Sup.
Le responsable de la direction générale de l'Enseignement supérieure, le professeur Omar Sock, a prévu un point de presse aujourd'hui, mercredi, sur le sujet, renseignent des sources dignes de foi. L'objectif c'est d'annoncer l'ouverture de la plateforme et l'élargissement de la liste des établissements privés d'accueil.
Suite à la publication des trois premières listes des orientations dans les universités publiques, ils sont 5 400 nouveaux bacheliers à ne pas être encore orientés. Ainsi, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (Mesr) s’engage d’ores et déjà à poursuivre les orientations dans les établissements privés dont les filières sont accréditées par le Cames ou l’Anaq-Sup.
L’année académique pour ces 5 400 nouveaux bacheliers devrait démarrer dès le début du mois d’avril, assure un responsable dudit ministère. En attendant, les demandes d’orientation dans les établissements privés d’enseignement supérieur seront disponibles à partir de la plateforme campusen.sn dès le début de ce mois d’avril.
Le Directeur général de l’Enseignement supérieur, le professeur Oumar Sock, qui fera face à la presse aujourd’hui, mercredi sur la question, saisira l’occasion pour donner la situation des bacheliers qui étaient orientées dans le privé en 2013 ?
Un communiqué rendu public vendredi dernier par le département en charge de l’Enseignement du supérieur indique que « tous les bacheliers inscrits sur le site qui n’ont pas encore été orientés, le seront de fait dans les filières du privé accréditée par le Cames ou l’Anaq-Sup, conformément aux engagements pris par le ministère ». Invitant les nouveaux bacheliers à s’en tenir aux directives officielles émanant dudit ministère, les services de Mar Teuw Niane se démarquent toutefois «quant à toute autre démarche contraire à ce dispositif ».
Ils informent que « les nouveaux bacheliers non encore orientés n’ont pas le droit de suivre, ni dans les universités publiques, ni dans les établissements privés tant que la décision les y affectant ne leur ait été clairement notifiée par le Mesr ». Face au nombre croissant de nouveaux bacheliers, les universités publiques sénégalaises dépassent largement leurs capacités d’accueil, laissant en rade des milliers de jeunes nouveaux bacheliers. Pour faire face à ce problème d’orientation, le gouvernement du Sénégal s’est engagé à les orienter dans les écoles supérieures privées à coût de milliards.
L’année dernière, ils étaient plus de 6 454 bacheliers à intégrer 11 établissements privés dans 62 filières de formation, toutes accréditées par le Cames, répartis sur l’ensemble du territoire. Une enveloppe de 5 à 7 milliards FCfa a été dégagée par l’Etat du Sénégal. Les bacheliers ont été orientés sur la base des notes obtenues par le postulant dans les matières suivantes : français, mathématique, anglais. La formule de calcul de la moyenne dépendra de la série du candidat (L, S ou G).
