La Cour suprême kényane a annulé le scrutin du 8 août, qui avait vu l’emporter le président sortant Uhuru Kenyatta. Cette décision d’invalider une élection présidentielle, inédite dans l’histoire du continent, n’a pas manqué de faire réagir les opposants politiques de plusieurs pays africains. Pour la plupart d’entre eux, le Kenya est devenu un exemple à suivre.
« Il nous faut des institutions fortes et non des hommes forts ». Paraphrasant l’ancien président des Etats-Unis Barack Obama, la présidente de l’opposition au Congo-Brazzaville, Claudine Munari, se félicite de la décision de la Cour suprême kényane. « En tant qu’Africaine, je me réjouis de voir que la démocratie est en train de s’ancrer dans nos pays. Je me réjouis qu’il y ait des pays africains où les institutions sont solides et fortes. » Claudine Munari est convaincue que des institutions fortes sont une condition nécessaire de la démocratie africaine.
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